dimanche, 17 octobre 2010
Liberté ?
Est-ce si facile d'être libre ?
(vu sur un placard électrique)
photo © kl loth 2010
01:18 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, street art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : liberté, libre, graffiti, graff, rue |
mardi, 21 avril 2009
Se déchaîner ?
(Rosa Luxembourg)
01:30 Écrit par kl loth dans politique, street art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : rosa luxembourg, liberté, mouvement, streetart, street art, graff, graffiti |
jeudi, 11 septembre 2008
Un fichier peut en cacher un autre !
Il n'y a pas que le fichier EDVIGE qui est susceptible de nuire à des citoyens loins d'avoir la moindre intention de troubler l'ordre public : un autre fichier existe, dont le décret de création n'a pas été publié car classé "secret défense" : CHRISTINA (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux).
"Destiné à la lutte anti-terroriste, le fichier Cristina a toutes les chances de rassembler autant sinon plus d'informations que le fichier Edvige dans certains cas. Il semblerait que Cristina ne se contente pas de compiler des données sur les personnes surveillées par les hommes du renseignement français mais s'attaque aussi à leur entourage. Conclusion : Cristina a beau être beaucoup plus discrète qu'Edvige, elle n'en est pas moins curieuse."(Gérald Andrieu, "Surveillance : Edvige est dénoncée, Cristina sévit dans l'ombre", Marianne2.fr, 02/09/08)
À lire aussi : les propos de Pierre Piazza recueillis par Karl Laske, "Derrière Edvige, la frénésie des fichiers", Contre Journal, 04/09/08
On peut légitimement se méfier de ce qui est caché. Des dérives, des abus sont alors hors contrôle démocratique.
Ce n'est pas indispensable : un autre pays, la Suède pratique la transparence !
12:26 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : edvige, christina, fichage, surveillance, liberté, police |
mercredi, 03 septembre 2008
EDVIGE
Si vous ne vous contentez pas de vivre une vie pépère sur votre canapé en regardant quelques émissions de télé parmi les plus soporifiques, si vous ne passez pas votre temps à vous exténuer à quelque sport qui "vide la tête"… et surtout si vous préférez être un citoyen actif, usant de sa liberté de parole et de son esprit critique, que ce soit à titre individuel ou au sein d'un collectif, alors vous courez le risque de figurer avec moult détails dans le fichier EDVIGE, instauré par décret dont vous pouvez lire le texte ici.
Peut être aussi y figurerez-vous pour la seule raison d'entretenir des relations non fortuites avec une personne fichée…
À vous de voir…
Vous pouvez signer la pétition pour l'abandon du fichier EDVIGE :
(bouton créé par Messire Loup)
Quelques articles :
- http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/07/etienne-...
- http://lemonde.fr/societe/article/2008/07/24/edvige-crist...
- http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20080702/1065227_j...
- http://lemonde.fr/societe/article/2008/09/02/la-colere-associative-monte-contre-edvige-le-fichier-policier-de-donnees-personnelles_1090552_3224.html
- http://lemonde.fr/societe/article/2008/09/02/les-leaders-...
- http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2008/09/06/fi...
23:18 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, sécurité, dictature, liberté, surveillance |
samedi, 21 juin 2008
Dans quel monde vivons-nous ?
Surprise, il y a deux jours alors que je prenais une photo d'un graff sur une issue de secours à l'extérieur d'un magasin, de devoir m'expliquer avec un vigile (et lui montrer le cliché pris). Il serait, selon lui, interdit de photographier les lieux recevant du public, en raison du plan Vigipirate.
Je me souviens qu'il y a quelques dizaines d'années, on s'étonnait des nombreuses interdictions de photographier des pays communistes et d'autres dictatures… Sait-on que c'est désormais le cas chez nous ?
Pourtant il y a là de l'absurdité. Qu'en est-il des nombreuses personnes qui photographient chaque jour notre belle cathédrale, ou l'Hôtel de Ville ? Ces bâtiments seraient bien entendu des cibles de choix pour des attentats en raison de leur forte valeur symbolique, historique et artistique !
Et d'autres absurdités encore… les arguments ne manqueront pas dans ce sens !
J'ai depuis cherché un peu sur internet ce qu'il en était exactement de ce plan Vigipirate… et là, le flou total !
Aucun renvoi à un texte précis.
Mais l'on trouve sur le blog d'un professeur de droit, M. Frédéric Rolin, une intéressante réflexion sur le sujet, assortie des apports de nombreux commentateurs : "Grand jeu de piste : A la recherche du statut juridique du plan Vigipirate", d'où il ressort (si j'en fais un résumé caricatural) que ce fameux plan Vigipirate serait une circulaire, mais une circulaire non diffusée à l'attention de la population, car classée "secret défense" !
D'où le flou concernant ses détails d'application…
Nous sommes donc soumis à des interdits que nous ne pouvons connaître explicitement. Et à de potentiels abus d'interprétration, de mise en œuvre, qui ne se peuvent discuter (cf. cas de juriprudence cités sur le blog du professeur Rolin).
Certains diront peut être que je ne leur apprends rien, mais cela me semble intéressant de témoigner d'une perte de liberté s'exerçant dans une situation absolument anodine, dérisoire !
Pour information : on peut savoir que le plan Vigipirate concerne le "contrôle des mesures de sécurité concernant les établissements recevant du public : "Pour tous ceux qui reçoivent du public, la sécurité doit être intégrée à leur mode de fonctionnement, elle doit devenir un réflexe, même si cela entraîne quelques contraintes." (Intervention de Monsieur Nicolas SARKOZY, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des libertés locales, lors d'une réunion des préfets le 20/03/2003)
12:30 Écrit par kl loth dans comportements…, politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, sécurité, vigipirate, démocratie, liberté, loi, dictature |
dimanche, 17 décembre 2006
Notre vie ?
Bien sûr, nos choix appartiennent autant à notre inconscient qu'aux hasards de la vie, aux rencontres que nous faisons. Ma vie s'est tissée au travers des attentes de mes parents comme au travers de mes propres désirs, mais d'où viennent ceux-ci ? Qu'est-ce qui nous appartient en propre ? Sommes-nous libres de nous-mêmes ou n'y a-t-il qu'un peu de jeu, un peu de lest, qui nous soit dévolu ?
(Lydia Flem, Lettres d'amour en héritage, éd. du Seuil, coll. La librairie du XXIe siècle, 2006, p. 201)
Une citation éloquente…
Une ligne de fuite possible : l'expression "au travers" introduit un doute… Les attentes des parents nous mettraient-elles parfois "de travers" ?
12:35 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vie, famille, parents, désir, liberté |