lundi, 13 août 2012
Sophie Calle…
Visitant l'exposition M'as-tu vue (2003-2004) de Sophie Calle au Centre Pompidou, j'ai eu l'occasion de constater par le biais du livre d'or, combien cette artiste touchait profondément le public.
Visitant il y a quelques jours l'exposition Pour la première et pour la dernière fois de Sophie Calle à la chapelle Saint-Martin du Méjan à Arles, je parcourus donc le livre d'or. En voici quelques extraits :
Chère Sophie Calle
Vous avez bousculé mon cœur.
[…]
J'ai eu le sentiment très fort que les yeux de mon amoureux seraient ce qui me manquerait le plus et grâce à vous je le lui ai dit
Sophie je t'♥
Benoît (06 [XX XX XX XX])
Sophie Ne mourez pas !
Find me
Lou
"Vous me donnez envie de vivre"
DiDi
Enfin humaine. Loin de l'ego insupportable. La petite fille gâtée est devenue adulte… il était temps
Ma cœur s'ârrete ! [sic]
Voilà…
Je ne sais pas si Sophie Calle a une sensibilité aussi grande que celle que les gens lui supposent.
Personnellement je ressens dans son œuvre une mise à distance, forcément… et une éventuelle manipulation. Néanmoins, c'est intéressant (et positif) de voir que l'on peut créer une œuvre forte sur le plan émotionnel, même si elle dépasse la sensibilité propre à son auteur.
Et… c'est vrai que cette exposition est émouvante !
13:49 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.), rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : exposition, art, art contemporain, sophie calle, émotion, succès public, livre d'or |
mardi, 17 avril 2012
Mots…
Quelle capacité ont les mots de suggérer des émotions ?
La réponse, probablement variable, dépend de ce que chacun projettera mentalement (ou pas), de sa sensibilité, de ses souvenirs et fantasmes personnels…
mots… é-mot-ions ? from KL LOTH on Vimeo.
22:39 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre, love | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : kl loth, art, art contemporain, slideshow, diaporama, conceptuel, mots, émotion, rencontre |
mercredi, 14 octobre 2009
Wild Thing…
En petit clin d'œil à "Wild Thing" des Troggs (1966), étonnamment sauvage pour l'époque :
02:37 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : émotion, érotisme, kl loth |
lundi, 12 octobre 2009
Latest news…
Le dernier projet en cours :
23:24 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trouble, émotion, phrase, psychologie, art |
dimanche, 11 octobre 2009
Une émotion / une […]
01:55 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : émotion, lingerie, publicité |
vendredi, 03 octobre 2008
Notre patrimoine émotionnel, nos références… (Catherine Millet)
"[…] Je mesure combien sont précieuses les écaillures d'images, tombées de lectures ou de visions de tableaux, de photographies, de spectacles de toutes sortes, tout au fond de notre mémoire, et qui finissent par cimenter notre patrimoine émotionnel très personnel. Nous y puisons, quand la nécessité se fait ressentir, des modèles desquels rapprocher les circonstances de notre propre vie et la manière que nous avons d'y réagir, ils constituent un socle sur lequel appuyer les questions qui nous tourmentent. Au point que, si notre personnalité nous a rendu sensible à telle ou telle œuvre, ou tel détail de cette œuvre, à son tour cette œuvre, ce détail, nous dicteront selon une dialectique parfaite une attitude ou un geste particulier. Et de même qu'un peintre qui a posé son chevalet dans la nature ne peint jamais complètement d'après nature, mais qu'il regarde celle-ci à travers le filtre de ses références à d'autres peintres, ce que nous appellons notre "nature", nos manifestations les plus spontanées d'amour, de haine, de joie ou de désespoir portent le sceau de nos lectures et de nos préférences esthétiques."
(Catherine Millet, Jour de souffrance, Flammarion, 2008, pp. 189-190)
02:30 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lecture, références, patrimoine, émotion, vie, catherine millet |
dimanche, 18 mai 2008
Phrase anodine
"Ces phrases anodines, lieux communs le plus souvent inentendus, acquièrent un autre statut dans le poème. Elles se chargent de toute la misère d'un désarroi, de la force latente d'une plainte jamais prononcée. La note dans le carnet témoigne ainsi d'une attention singulière, d'une générosité au monde, de celles qui font le poète ou l'écrivain. Son transport dans l'espace du livre invite le lecteur à se rendre attentif, à son tour, à ce(ux) qu'il n'écoutait pas, à ce que disent les mots sous les mots."
(Dominique Viart et Bruno Vercier, La littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations, éd. Bordas, 2005, p. 75)
Un extrait, qui concerne le travail du poète Antoine Emaz (que je n'ai pas lu à ce jour), mais qui peut être revendiqué comme programme de création !
14:05 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banalité, écriture, note, carnet, émotion, mot |