lundi, 12 octobre 2009
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23:24 Écrit par kl loth dans kl loth à l'œuvre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trouble, émotion, phrase, psychologie, art |
samedi, 26 septembre 2009
Double bind
Les termes de double bind, double contrainte ou encore injonction paradoxale se réfèrent à des communications, des situations dans lesquelles deux termes s'excluent l'un l'autre, ce qui est profondément perturbateur.
Cette vitrine de vêtements pour enfants en montre un exemple spectaculaire, avec des T-Shirts sur lesquels sont imprimés "Bébé Rebelle", "NEW BORN REBEL".
Traduction : "sois obéissant en étant rebelle", ou encore, "si tu n'es pas rebelle, tu n'es pas obéissant"… (et tu "fais de la peine" à tes parents)
Mais comment être à la fois rebelle et obéissant ?
Certes, on comprend bien que certaines personnes souhaitent que leur parentalité ne soit pas synonyme de soumission à un ensemble de normes sociales.
Mais de là à placer son enfant dans une situation contradictoire (oserai-je dire aporétique ?), insoluble ?
Bonjour les troubles psychologiques !
01:24 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, paroles arborées | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : rebelle, enfance, éducation, double-bind, double contrainte, psychologie |
dimanche, 10 février 2008
Une petite phrase
Une petite phrase empruntée à l'actualité… et élaborée sur mon site intimate-words.net (œuvre en deux écrans à cliquer).
Une petite phrase dont on peut dire : Si non è vero, è bene trovato !
http://www.intimate-words.net/si1.html
00:25 Écrit par kl loth | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : phrase, art contemporain, rupture, amour, affectif, psychologie |
mardi, 24 juillet 2007
Une société invivable
Nous souffrons beaucoup du court-termisme des dirigeants. Economistes et politiques exaltent le système qui consiste à ramasser le maximum d'argent dans un minimum de temps. Or ces bénéfices sont de plus en plus déconnectés du travail. Le "vivre ensemble" n'est pas rentable immédiatement, mais il est fondamental pour la pérennité du système. En tout état de cause, on ne laisse pas des gens mourir à cause du travail. On ne peut pas accepter qu'au nom de l'efficacité économique on casse notre société en mettant les gens sur le bord de la route. Cette violence générée par une mauvaise organisation du travail, c'est la société qui doit ensuite l'assumer en termes de dégâts sociaux et financiers. On ne peut pas constamment pomper le capital humain et l'intelligence collective sans se préoccuper des conséquences. Parce qu'au bout d'un moment, il n'y aura plus rien à pomper, nous aurons une société invivable, et le système économique ne fonctionnera plus. On a peut-être déjà atteint ces limites.
(Christophe Dejours, propos recueillis par Stéphane Lauer, "Souffrir au travail, Le Monde, 22/07/07)
Tout est dit !
00:20 Écrit par kl loth dans politique, zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : travail, souffrance, Christophe Dejours, psychologie, société |