dimanche, 16 novembre 2008
Faire semblant (M.-F. Hirigoyen)
"Que ce soit pour chercher un emploi ou pour chercher l'âme sœur, il faut veiller à son image. Il faut être beau, en forme, souriant, détendu, heureux… Ou, à défaut d'être heureux, il faut en donner l'apparence, sous peine de passer pour un médiocre ou un laissé pour compte. Le bonheur est devenu une injonction de notre époque, comme si ne pas être heureux était l'indice d'une maladie suspecte, et que le malheur, quelle qu'en soit l'origine, correspondait à un échec personnel."
[…] Mais comment trouver un emploi quand on n'a pas l'air suffisamment battant, comment rencontrer un partenaire si on a l'air déprimé ? Il faut feindre, se montrer accueillant quand on est fatigué, sourire quand on a envie de râler. On développe ainsi un « faux-self » adaptatif, qui amène les personnes à perdre le contact avec leurs vrais sentiments intérieurs et à vivre une existence dépourvue d'authenticité."
(Marie-France Hirigoyen, Les Nouvelles solitudes, Marabout, 2008, p. 154 ; 1ère éd. La Découverte, 2007)
Une citation intéressante… néanmoins je n'adhère pas à certains des points de vue développés dans le livre. La solitude n'est pas aussi enrichissante que l'auteur le prétend, surtout pour les personnes à qui elle ne convient pas !
(une autre citation est à lire sur intimate-words.net)
16:14 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (8) |
samedi, 15 novembre 2008
Le sommeil du kangourou
21:36 Écrit par kl loth dans doudous et autres jouets | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : doudou, voiture, kangourou |
vendredi, 14 novembre 2008
le 14 novembre 2008
17:42 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
Lumière d'automne
Rester au chaud autant que possible…
17:12 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : automne, lumière, intérieur, ambiance |
Le Temps des cerises
Passant tous les jours dans la rue dédiée à Jean-Baptiste Clément, cela fait plaisir de découvrir la reprise de sa chanson "Le Temps des cerises", par Noir Désir…
C'est vrai qu'il y a des cerises noires, les meilleures !
Morceau à télécharger sur le site du groupe, noirdez.com, ainsi que "Gagnants - Perdants", et à décompresser (sur mac utiliser par exemple l'outil de décompression UnRarX).
00:28 Écrit par kl loth | Lien permanent | Tags : musique, noir désir, jean-baptiste clément, temps des cerises |
jeudi, 13 novembre 2008
le 13 novembre 2008
18:17 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
La pulsion scopique
À proximité d'une vue sur la ville de Lyon…
16:48 Écrit par kl loth dans de visu, street art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vue, voir, revoir, revue, streetart, street art, graff |
mercredi, 12 novembre 2008
le 12 novembre 2008
17:56 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ciel, nuages |
Santé fragile et pensée (G. Deleuze / D. Eribon)
« Si Deleuze remarque que les grands philosophes ont souvent une santé fragile, c'est pour préciser aussitôt que c'est cette faiblesse même qui leur donne leur aptitude à insuffler une "grande santé" dans la pensée. Et si les mots "faible", "mineur", "minoritaire" font paradoxalement partie de sa philosophie "vitaliste", c'est parce qu'ils ne signifient rien d'autre pour lui que "vie , "création" et "nouveauté". Être "minoritaire", c'est vouloir "libérer la vie là où elle est emprisonnée". »
(Didier Eribon, "Dix ans après sa mort. La pensée sorcière", Le Nouvel Obs n° 2141, semaine du jeudi 17 novembre 2005)
01:22 Écrit par kl loth dans au fil des lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : santé, philosophie, minorité |
mardi, 11 novembre 2008
Devoir de traumatisme ?
Aujourd'hui 11 novembre, commémoration de l'armistice de la Première Guerre Mondiale.
On reparle encore une fois de devoir de mémoire.
Ayant passé mon enfance en Lorraine, le souvenir des deux guerres mondiales était omniprésent, jusqu'au monument aux Morts visible depuis la fenêtre de la maison familiale.
J'en garde un certain traumatisme, les guerres apparaissant dans mes cauchemars. Pourtant je n'ai heureusement pas connu la guerre moi-même…
13:58 Écrit par kl loth dans zeitgeist | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : 11 novembre 1918, armistice, guerre, devoir de mémoire, traumatisme |
lundi, 10 novembre 2008
Tous les chemins mènent à Rome
En consultant sur internet les horaires de train de la ligne Lyon-Metz, on s'aperçoit que la SNCF propose des trajets de nuit avec correspondance à Avignon, voire Marseille ! (durée du voyage : 12, 13 heures)
Si ! Si !
23:48 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sncf, chemin de fer, train |
le 10 novembre 2008
17:05 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ciel, nuages |
samedi, 08 novembre 2008
le 8 novembre 2008
18:11 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ciel, nuages |
vendredi, 07 novembre 2008
le 7 novembre 2008
16:18 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
Futur ?
Si Frasby découvre des Incas sur les palissades de la Croix-Rousse, j'avais quant à moi repéré une autre intervention graphique, qui mèle à la vision du futur d'autres époques… L'œuvre est signée "ESKIMO 08".
Cela me fait penser à l'univers délirant du dessin animé "Yellow Submarine"… Quant au blaze, est-ce une allusion à l'univers graphique des Residents ?
(vu le 6 août 2008, sur les panneaux de bois qui obturent un magasin, probablement le même que celui photographié par Frasby, mais côté boulevard de la Croix-Rousse, les parois côté rue Vauzelles étaient alors restées nues)
15:30 Écrit par kl loth dans street art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : palissade, graff, graffiti, graphisme, street art, streetart, futur |
Développement… (Marcel Proust)
"Il en est des plaisirs comme des photographies. Ce qu'on prend en présence de l'être aimé n'est qu'un cliché négatif, on le développe plus tard, […] quand on a retrouvé à sa disposition cette chambre noire intérieure dont l'entrée est "condamnée" tant qu'on voit du monde".
(Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 872, cité par Anne Mollard-Desfours, "Chambre noire", Le Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe-XXIe siècle. Le Noir, CNRS Éditions, p. 70)
01:09 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, love | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : marcel proust, couleur, noir, photographie, amour |
jeudi, 06 novembre 2008
Speed down !
En contrepoint de la note "Le mouvement de la petite histoire ou vingt secondes sur le grand manège..." publiée hier par Frasby sur son blog Certains jours, et où l'on voit fonctionner le manège "speed" de la "Vogue aux marrons" de la Croix-Rousse à Lyon, voici mon propre point de vue sur ce même manège, où j'ai tenté une approche plus sereine : juste quelque chose d'incongru qui trouble un instant la quiétude du ciel et des arbres…
Mais la déception était au rendez-vous : le manège s'arrête dès le début de mon petit film pour faire descendre les passagers, et… ne redémarre plus malgré un bon moment de vaine attente.
Le titre du manège "speed" a quelque chose de prétentieux, même si les passagers se retrouvent souvent la tête en bas… Après tout, ils l'ont bien voulu !
(vu le 15/10/08)
"I'm a speed king, see me fly" (Deep Purple, "Speed King", album Deep Purple In Rock, 1970)
14:53 Écrit par kl loth dans de visu | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : deep purple, manège, nacelle, vogue aux marrons, ciel, nuages |
mercredi, 05 novembre 2008
le 5 novembre 2008
16:55 Écrit par kl loth dans Dailycieux 2008-2 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, nuages |
Hope and History !
After so many years of bad news coming from America, at least a good one : BARACK OBAMA is president of the United States !
11:00 Écrit par kl loth dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, élection, usa, États-unis, président |
"Fabricateurs d'espaces" (Institut d'art contemporain)
Lorsque l'on arrive dans la rue du Docteur Dolard pour se rendre à l'exposition "Fabricateurs d'espaces", force est de constater que la silhouette famillière de l'Institut d'art contemporain a disparu, masquée derrière une énorme palissade (à ce jour exempte de tout graffiti). Il s'agit en fait non d'un chantier, mais de la première installation de l'exposition : Demolirer Polka de Hans Schabus (2006), où les hauteurs des planches de bois évoquent les notes de musique de l'œuvre du même nom de Johann Strauss.
Le ton de l'exposition est donné d'emblée : économie formelle, grande échelle, impact physique sur le spectateur, radicalité.
Plutôt que de décrire l'ensemble des œuvres, je parlerai de celles qui me semblent les plus frappantes.
Guillaume Leblon, a récupéré les ailes d'un moulin qu'il a déployées en travers de deux salles du l'institut, par l'ouverture qui les fait communiquer.
Basculement, précarité, fragilité d'une structure sous laquelle il faut se faufiler (Four Ladders, 2008).
L'œuvre de Vincent Lamouroux, AR. 07 (2008) est installée dans la salle la plus basse de l'institut, qu'il faut atteindre par quelques marches à descendre. Là, d'énormes cubes sont agglutinés, emboîtés. Toute la salle — cubes y compris — baigne dans un blanc un peu rosé, extrêmement poudré et lumineux, qui donne l'impression de se mouvoir dans un espace cotonneux, où le sol semble devenir mou et les repères spatiaux basculer.
Quand on arrive dans la salle de Jeppe Hein, il n'y a a priori rien à voir, mais un œil observateur peut se rendre compte que les lieux ne ressemblent pas au plan fourni pour la visite. Alors ?
En fait le mur du fond se déplace imperceptiblement grâce à un mécanisme invisible et la salle change perpétuellement de configuration, chaque déplacement du mur durant trois heures environ.
Changing Space (2003) est donc une interprétation radicale du White Cube (conception de l'espace d'exposition qui serait "parfait"). L'œuvre, dépouillée à l'extrême, s'avère, si l'on accepte d'en jouer le jeu, marquer puissamment l'imaginaire.
Quant à l'autre œuvre de Jeppe Hein, la perception en est radicalement différente : un banc moelleux face à un grand miroir semble inviter le spectateur à un peu de repos…
Pouf !
Un épais nuage de fumée apparaît sitôt assis, qui fait disparaître le Narcisse occasionnel ! (Smoking Bench, 2003)
Ultime facétie d'une exposition en apparence austère, mais jamais ennuyeuse ni insignifiante.
(Fabricateurs d'espaces, Institut d'art contemporain de Villeurbanne, jusqu'au 4 janvier 2009. Renseignements ici)
01:50 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, art contemporain, espace, installations d'art, jeppe hein, hans schabus, vincent lamouroux |