Secret

Les murs aussi ont parfois des secrets.
Des repeints mal assortis essayent de dissimuler d'anciens graffitis ! On n'est pas dupes…

"Plus près de toi mon Dieu" ?

La petite promenade architecturale virtuelle débutée dans une rue de Villeurbanne, après une escale à Londres avec Rosa, se poursuit avec l'envoi par Michel Jeannès de photos de Shangaï. Voilà donc la fameuse pagode plus près du ciel !

 

Huge or Tiny ?

Une surprise cet après-midi dans la boîte à mails : une photo envoyée par Rosa, de retour de la capitale du Royaume-Uni.
Elle a déniché dans le Londres d'aujourd'hui, un spectaculaire contraste d'architectures : formes, couleurs, époque, échelle, tout diffère et pourtant l'œil n'en est pas contrarié… du moins c'est ce qu'il me semble !

Une petite promenade dans les rues de Villeurbanne m'avait fait découvrir un autre contraste d'architectures, évocateur selon Rosa des villes chinoises… le voyage se poursuit à Londres…

… et pourquoi pas sur le blog attachant de Rosa, Cyber Mamie ! 

ROSE… C'EST MA COULEUR FÉTICHE

"ROSE… C'EST MA COULEUR FÉTICHE", c'est ce que dit une pub… c'est mon cas également, même si je ne porte pas de robes
;-)

 

Du (sic) orange

La couleur orange n'est guère appréciée. Michel Pastoureau, historien, dans son Dictionnaire des couleurs de notre temps. Symbolique et société, paru en 1992 aux éditions Bonneton (pp. 138-139), précise que l'orangé "vient toujours en dernier ou en avant-dernier sur l'échelle des préférences", lors des enquêtes d'opinion consacrées à ce sujet. Lui même, bien que la trouvant admirable dans la nature, en juge les tons laids et vulgaires lorsqu'ils sont artificiels.

Pourtant… Huysmans en fait l'éloge par l'entremise du personnage de Des Esseintes, dans son livre À Rebours (éd. consultée 10/18, 1975, p. 65) :
"À toutes [les couleurs], il préférait l'orangé, confirmant ainsi par son propre exemple, la vérité d'une théorie qu'il déclarait d'une exactitude presque mathématique : à savoir, qu'une harmonie existe entre la nature sensuelle dun individu vraiment artiste et la couleur que ses yeux voient d'une façon plus spéciale et plus vive."

Toujours est-il que l'usage du mot "orange" s'est récemment modifié. On ne parle plus de l'orange ou de l'orangé, mais "du" orange, comme s'il s'agissait de prolonger la façon de parler de la petite enfance (peinturer avec du orange ?).
"Le" orange ?

L'usage fautif s'est répandu au point qu'on l'entende à la télé, ou même qu'on l'imprime dans un ouvrage de décoration. Si si !
(pardon, je pense qu'il vaut mieux ne pas citer les références de l'ouvrage que j'ai feuilleté en librairie).

Bleu Blanc Rouge (encore)

Je reviens sur le débat concernant les couleurs du drapeau français, suite au billet Marianne mise à nu (La Mercerie). L'historien Michel Pastoureau, dans son livre Dictionnaire des couleurs de notre temps. Symbolique et société, paru en 1992 aux éditions Bonneton (pp. 34-35), rappelle le contexte des idées révolutionnaires. Les couleurs bleu, blanc et rouge sont en fait reprises du drapeau américain et évoquent la Liberté. Elles sont une nouvelle combinaison des couleurs du drapeau britannique, où le bleu et blanc proviennent de la bannière écossaise fusionnée avec la bannière anglaise lors de l'accession au trône de James Stuart en 1903.
Curieuse histoire donc… Mais l'influence américaine est bien plus vraisemblable que le souvenir de saint Martin.

Néanmoins la référence à saint Martin est signifiante. Probablement une réinterpétation postérieure dûe à la bigoterie !

Frosty morning

Un matin calme comme un dimanche, les travaux sur la place étant arrêtés.
Moins 2° de température maximale…

Fête des Lumières à Lyon

Quelques images de la Fête des Lumières à Lyon… Certes, je n'ai pas tout vu, il y avait beaucoup à voir !

La basilique Notre-Dame de Fourvière illuminée par l'arrière : FACE CACHÉE de Gilbert Moity

Décor du marché de Noël, place Carnot :

I LOVE LYON de Jacques Rival, autour de la statue équestre de Louis XIV, place Bellecour

NEW TONE de Jacques Rival, sorte de pendule de Newton géant, où les boules, faute de bouger, s'animent de diverses couleurs

Décor de façade du magasin "Le Printemps"

Rue de la République

UNE PLACE EN OR de Leslie Labonne, qui enveloppe tous les éléments de la Place de La Bourse dans de la feuille d'or. Une installation qui a beaucoup plu par sa simplicité, donnant l'envie de faire de même dans son jardin !

Des gadgets lumineux agités par des vendeurs ambulants

VERGERS D'ANTAN de Géraud Périole métamorphose les végétaux de la Montée de la Grande Côte

EN PASSANT, EXPÉRIMENTATIONS ÉTUDIANTES, par les élèves de différentes écoles

Pour sa neuvième édition, la Fête des lumières n'a pas ébloui Lyon
LE MONDE | 10.12.07

©

Avec Françoise…

Avec Françoise… au Chantecler !

À l'envers

À l'occasion de Superflux 2007, une intervention de Michel Jeannès et La Mercerie, rue d'Anvers (ancienne rue des Asperges), à proximité de la galerie Roger Tator.
Anvers à l'envers…

 

Depuis le 8 décembre 2000,
la Mercerie & Michel Jeannès
participent au festival "Superflux"
par la réanimation annuelle
d'un "délaissé lumineux",
enseigne d'un garage devenu parking.
Cette pièce autonommée,
in situ et in tempo se pérennise au fil du temps
en marqueur de la chronométrie
du festival "Superflux"
et "Anvers du credo"
de la fête des Lumières elle-même.
extrait du site de La Mercerie

Superflux 2007 - Fête des Lumières (Lyon)

À l'occasion de la Fête des Lumières de Lyon, la galerie Roger Tator organise Superflux dans le 7e arrondissement, un parcours d'œuvres lumineuses souvent originales, en tout cas moins tape-à-l'œil que les animations du centre-ville.
Comme l'édition de l'an dernier, les œuvres sont réalisées à partir de grandes boîtes en bois, les "lightboxes".

Une "Musicbox", indépendante du parcours Superflux

ZOÉ BENOIT : "EN ALTERNANCE"

SYLVAIN GADEL & VINCENT FREVILLE : "LIGHT LIGHT"

ARMELLE CARRON : "METTRE LE CIEL EN BOÎTE"

LAURA TODORAN : "LIGHT BOX COSMIQUE"

Cette œuvre qui comporte des points qui reflètent la lumière est très difficile à photographier. Les points blancs de la photo apparaissent en utilisant le flash, mais l'œil humain voit des taches de lumière bleue sur un fond plus nocturne.

GUILLAUME CROUZIER : "POUR UN MONDE DE JOUISSANCE À GAGNER, NOUS N'AVONS À PERDRE QUE L'ENNUI"

LAURENT PERNEL (dont j'ai déjà parlé) : "LILIPUT"

Dans l'Îlot d'Amaranthes, LIISA KYRONSEPPA : "HEIJASTKUSIA REFLECTIONS"

Weihnachts Zeit (Christmas time)

Les illuminations commencent à apparaître dans la ville !

Autumn leaves

Cf. 2006

Entre le réel et l'optimisme…

Le réel est ce qu'il est, même si les optimistes préfèrent le ciel bleu, ou encore…

voir la vie en rose !

Panthère…

AU milieu des peluches, la dame qui tient le stand à la "Vogue aux marrons" de la Croix-Rousse… arbore un imprimé panthère !

Beau béton (Morog)

Le patrimoine artistique urbain du passé récent laisse souvent relativement indifférent. Il y a désormais un grand fossé entre ces œuvres et celles des artistes d'aujourd'hui, qui obéissent à une autre filiation (où l'art américain des années 60, 70 tient une part importante), et ont une toute autre approche du réel.
Il y a néanmoins de belles réussites, comme les travaux de Denis Morog (mort en 2003), qui explore les possibilités expressives du béton, valorisant ainsi un matériau injustement méprisé, tout en intégrant parfaitement l'œuvre au bâti et à l'environnement urbain.
Certains de ses bas-reliefs sont intégrés à l'architecture du campus de l'INSA à Villeurbanne (architecte Jacques Perrin Fayolle), campus inauguré en 1957, et dont on fête actuellement le cinquantenaire.
Ici il s'agit d'un bas-relief daté de 1970, d'une longueur de 100 mètres environ qui orne le bâtiment Darwin D, et représente l'évolution du monde vivant.

Cf. Georges Barale, "Réflexions sur l'Évolution : un bas-relief méconnu",Isotopes n° 38, mars 2004, Université de Lyon, p. 27.

Quelques aspects et détails du bas relief de Morog :

Denis Morog a publié Le Beau béton, éd du Moniteur, 1981

Expressionnisme abstrait ?

Le marquage au sol relève d'un geste éminemment pictural !
L'imagination est foisonnante !

Pink apothéose

Et l'hortensia attendu avec impatience après plusieurs années sans aucune fleur… le volià enfin au plus beau de sa forme !

La vie en rose !

Il y a quelques mois, Le Monde publiait un article sur l'apparition du rose dans les goûts masculins, avec des signes révélateurs, comme l'emploi de cette couleur pour des équipes sportives.
À signaler aussi l'existence d'un blog franchement "militant" : #FF017D, Pourquoi les hommes n'auraient-ils pas droit au Rose ?!
Certes, le rose est apparu dans l'habillement masculin depuis les années soixante, mais peu osaient. On ne peut que se réjouir qu'un tabou séculaire vole enfin en éclats. Le rose quitte sa connotation mièvre pour devenir "rebelle".

Néanmoins, nous restons dans le contexte français, où les couleurs sont peu appréciées, peu arborées en tout cas. Le noir dans le meilleur des cas, et la "beigeaille" continuent à envahir le champ visuel pour la plus grande tristesse des esthètes.
En ce qui me concerne, le rose est mon signe de reconnaissance, et l'expression de mon dégoût des uniformes, notamment le noir dont le quasi monopole sévit dans le milieu artistique. J'apprécie aussi son effet antidépresseur (sans effets secondaires)…

À lire :
- Joël Morio, "Les garçons aussi aiment le rose", Le Monde, 04/09/06
- Annie Mollard-Desfour, Le Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe-XXIe siècle. Le Rose, CNRS Dictionnaires, 2002, une mine d'informations !

(illustration : la teinte #FF017D)

En fait…

En fait, j'ai déjà un chat bleu et blanc, reçu en cadeau !

(on aperçoit aussi des photos de la très regrettée Ginger, et le mur qu'il faudrait repeindre)