Buttons for Japan ! (by Michel Jeannès)

Michel Jeannès, 20/03/2011

(à voir aussi là sur facebook)

Des barrières à franchir ?

Sur la place de la Croix-Rousse à Lyon…

ou encore à la station de tramway Insa-Einstein à Villeurbanne…

© kl loth 2011

Nuance ! (Michel Pastoureau)

"Dans les faits de langue, il n'existe pratiquement plus de place pour les variables, les subtilités, les restrictions, les exceptions ou les hésitations. Le doute n'est plus un outil de pensée ; le flair n'est plus un instrument de recherche […] Le relativisme culturel est devenu scientifiquement incorrect et politiquement suspect. C'est oui ou c'est non, jamais peut être ; c'est blanc ou c'est noir, pas gris, et encore moins gris perle ou gris tourterelle. Mots de liaison, adverbes de nuance, propositions subordonnées concessives sont désormais des éléments grammaticaux obscurs ou inutiles. Des mots tels qu'éventuellement et probablement sont considérés comme synonymes, et les subtilités qui les accompagnent sont aujourd'hui indéchiffrables par bon nombre de nos contemporains. En revanche, l'emploi d'adverbes comme absolument ou totalement est devenu envahissant, de même que toutes les formes superlatives. Dans les langues occidentales, le mot très est de nos jours l'un des plus employés et des plus galvaudés. Il n'existe plus de place pour la nuance, le relatif, l'ambivalence."

(Michel Pastoureau, Les Couleurs de nos souvenirs, éd. du Seuil, coll. La librairie du XXIe siècle, 2010, p. 231)

Voilà qui donne à réfléchir !

J'ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog de Michel Pastoureau, et notamment de ce livre où il narre par de nombreux exemples combien ses travaux d'historien doivent à des événements personnels.
Les Couleurs de nos souvenirs a obtenu le prix "Médicis de l'essai" en 2010.

La cinquième roue du Carrosse (autour de Xavier Veilhan)

À Metz aussi il y a une roue, un peu plus petite qu'à Lyon certes, mais avec des nacelles très kitschy…

 

Et toujours sur la place de la République, est installée une monumentale sculpture de Xavier Veilhan, Le Carrosse (2009), œuvre précédemment exposée dans la cour du château de Versailles.

La sculpture est très formaliste, esthétique, mêlant clin d'œil au passé, et techniques contemporaines (métal plié façon origami, conception en 3D). Elle est à Metz confrontée à l'architecture classique, militaire, à l'Esplanade et à sa vue dégagée… Surélevée sur une structure métallique, on peut, en contre-plongée, imaginer que les chevaux décollent vers les cieux.

L'installation de l'œuvre, prêtée provisoirement par le Centre national des Arts plastiques (CNAP), a néanmoins coûté beaucoup d'argent à la Ville (malgré un co-financement par Véolia) : le total s'élèverait à 90.000 €uros.

Vu le 08/01/2011
© kl loth 2011

"L’œuvre proposée mesure 15 mètres de long pour un poids de 2,5 tonnes et serait installée sur la place de la République sur un socle d’une hauteur de 2 mètres, sous surveillance vidéo pour la préserver des dégradations.
Le coût estimatif de cette installation s’élève à 90 000 euros comprenant la prise en charge de l’étude, la réalisation et la mise en place du socle et de l’œuvre ainsi que son transport jusqu’à Metz. La société VEOLIA souhaite soutenir la Ville pour ce prêt et lui apportera en tant que partenaire 35 000 euros pour cette installation.
L’intérêt d’accueillir à Metz une œuvre de Xavier VEILHAN, artiste internationalement reconnu pour ses qualités créatives et plastiques, ne peut que conforter le rayonnement de Metz en matière d’installation d’œuvres imaginées pour l’espace urbain." (Extrait du rapport au Conseil municipal du 30/09/2010)

À lire aussi, un article du Républicain Lorrain : M.-O. C., "Le Montage rapide du carrosse de Veilhan", 18/11/2010

Quand ça ne tourne pas rond…

Le 26 janvier dernier je ne vois plus les lumières de la grande roue se détacher de la vue de la ville de Lyon que je contemple depuis les hauteurs de la Croix-Rousse. Passant un peu plus tard place Bellecour, je la vois éteinte, en cours de démontage… Étrange forme que ce cercle incomplet.

Pourtant elle reste usuellement plus longtemps en place.

De retour de Metz, le 9 février, je photographie le ciel au-dessus de la ville de Lyon. La roue est là.
Quelques jours plus tard, le 12, je la verrai de plus près. Étonnement : les nacelles ne sont plus les mêmes, et la structure est différente.

Pourquoi ?
Quelle idée de changer de roue en cours de saison ?

Les sources d'informations locales livrent la clé du mystère. La roue étant exploitée par un couple désormais séparé, la Ville de Lyon a partagé son autorisation entre les deux protagonistes. Cela sera conflictuel, la Justice infligera des amendes… Un gâchis financier ?

© kl loth 2011

ON THE WALL (as seen by Hozan Kebo)

"on the wall

extraits d'une petite collection perso : soleil d'après-midi diffracté par des pampilles (mais aucune "capture" ces derniers temps : y a p'us d'soleil !!!)"

(Hozan Kebo)

(HK/LR)

On the wall…

© kl loth 2010

Identité nationale (Michel Pastoureau)

"Historiographiquement, il existe en effet, un lien patent entre les régimes et les époques totalitaires et les travaux des érudits sur la symbolique de l'État ou sur l'identité nationale. Le désintérêt longtemps montré pour ces questions par les démocraties européennes me paraît plutôt rassurant. inversement, et pour les mêmes raisons, je ne suis pas sûr qu'il faille se réjouir du regain d'intérêt manifesté ces derniers temps par certains hommes politiques pour ces questions. Cela n'est ni neutre, ni innocent, ni accidentel."

(Michel Pastoureau, Les Couleurs de nos souvenirs, éd. du Seuil, coll. La librairie du XXIe siècle, 2010, p. 167)

C'est bien ce qu'il me semblait !

Bleu ciel + bleu marine (Michel Pastoureau)

[…] Un plaidoyer pour l'uniforme rédigé en 1934 par un père oratorien, directeur d'un célèbre collège pour jeunes gens : « Le bleu ciel associé au bleu marine forme avec lui un couple de couleurs qui éloigne l'élève pensionnaire des mauvaises pensées. »

(Michel Pastoureau, Les Couleurs de nos souvenirs, éd. du Seuil, coll. La librairie du XXIe siècle, 2010, p. 40)

J'ai subi… bien après 1934 !
(d'où mon aversion pour le bleu marine)

L'amaryllis rose !

© kl loth 2011

L'amaryllis rouge et le haïku de Jocelyne Serre

Sur la tige verte
les fleurs haut perchées
l'amaryllis rouge

Haïku écrit lors du Kukaï du 20.01.2011
(atelier d'écriture de Haïkus) par Jocelyne Serre

Haïku de Jocelyne Serre

photos © kl loth

La rencontre d'un ruban tricolore et d'une roue rose dans la rue des Antonins…

© kl loth 2011

(à clicker pour voir en plus grand…)

Cône de jardin

photo © kl loth 2011

Enguirlandé…

Un arbuste de Noël, c'est de saison, non ?

© kl loth 2010

La roue… (suite)

La grande roue installée place Bellecour à Lyon est toute blanche cette année…

Elle se reflète dans les vitres des immeubles environnants,

et dans l'eau de pluie qui inonde les trottoirs… Enjoy !

© kl loth 2010

Heart of Snow…

photo © kl loth 2010

Les cônes de Pascal Le Coq

Les cônes de Lübeck apparaissent à plusieurs reprises dans les travaux de Pascal Le Coq. Je vous invite à parcourir le blog de la revue OXO à leur recherche, notamment dans le billet "Fabrication de la Testostérone", et à découvrir cet œuvre transgenre où les formes et les concepts s'hybrident et se métamorphosent en permanence…

Schritt für Schritt… … … … … … … … … …

Sur le rebord de ma fenêtre… … …

© kl loth 2010

Dindes…

La campagne publicitaire Monoprix continue, et s'adapte aux circonstances.

constat © kl loth 2010

On trouvera un excellent article sur les sources visuelles de cette campagne Monoprix, avec des documents-image très convaincants, sur le blog La Boîte à images : Alain Korkos, "Monop' et la note bleue".

La roue…

© kl loth 2010