Battre le pavé versus battre la campagne !

On peut opposer à l'expression "battre le pavé" cette autre expression "battre la campagne".
Si vous êtes amateur de contrastes, n'hésitez pas à "jeter un œil" du côté du blog certains jours de Frasby, où vous trouverez moultes photos de verdure luxuriante… C'est ici.

Battre le pavé (2005)

(26 juillet 2005)

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth

le 7 août 2009

(10h48)

le 6 août 2009

(18h36)

(21h07)

Battre le pavé (2005)

"Smoking
causes
ageing of
the skin"

Un détritus peut être, mais pour moi la trace d'un ailleurs…

22/07/2005

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth

Une perte d'identité ?

En fouillant les notes prises alors que j'étudiais en Angleterre, je retrouve cet extrait concernant un livre sur le Body Art : Lea Vergine, Il corpo como linguagio (La Body-Art e storie simili), Milano, Gianpaolo Prearo Editore, 1974.
Je ne sais plus guère comment j'avais procédé pour ces notes, mais en général je prélève des phrases du texte original.
Ma "typographie" d'alors manque de rigueur : pas de majuscules en début de phrase…

"Body art : always involves, a loss of personal identity.

basis of body art : unsatisfied need for love. for what one is and for what one wants to be

"primary love"

aggressivity

the accent is placed on nature

an attempt to eliminate culture

body artists : persons full of apprehension… but also acute observers authentic cruel and painful experiences. "those who are in pain will tell you that they have the right to be taken seriously"

suffering is not transformed into mysticism

once the productive forces of the unconscious have been liberated, what follows is a continuous and hysterical dramatization of the conflicts between desire and defense, license and prohibition… voyeurism and exhibition…

if we were interested in relation to perversion, we could talk about fetishism, transvestism, voyeurism, kleptomania, paidophilia, necrophilia, sado-masochism, rupophobia, scatophagia.

aspects of the work connected to dissociation, melancholy, delirium… persecution manias

an attempt to deal with something repressed

"symptology is always one of the problems of art" (Gilles Deleuze)

the feeling of the "diary" becomes fundamental (souvenir etc…)

one's own body as a love object

Gina Pane : always situations connected to antecedents or memories that are symbolically re-invoked in each of her pieces ; comingclose to the edges of the pathological… finally reaching trauma.

the transvestite. a human being who transcends the limits of his own body and who becomes what he desires to be. and not what his society would force him to be.

the artist[s] shift their problem from the subject to the object

one of the major function of the art illusion is the protective function

Function of catharsis

we can no more be content with the idea that repressed emotions lose their ascendancy upon psychic life once they have found an outlet.

it seems more reasonable to believe the Aristotle's phenomenon of purification allows the self to re-established a control that has been endangered by censured instinctual needs.

double pleasure : — discharge of energy
— reinforcement of control has been in fact accomplished.

The aesthetic situation allows a more intense reaction to many individuals."
(Lea Vergine, Il corpo como linguagio (La Body-Art e storie simili), Milano, Gianpaolo Prearo Editore, 1974)

La question de la perte d'identité personnelle, en lien avec, dans le contexte d'une pratique artistique, me semble très intéressante.
Mon expérience n'est pas celle d'un body-artist, mais j'ai souvent ce sentiment de mise en danger identitaire, due peut être à la surexploitation des questionnements, à l'élaboration pour la communication avec autrui, à la nécessaire exhibition / exposition de soi.

Sur le Body Art, cf. ici.
Voir aussi une courte biographie de Lea Vergine, ici (en italien, mais on comprend presque tout).

Full Moon…

Malgré les apparences, c'est la ville…

À la campagne, dans un lieu mystérieux, le Nabirosina, quelqu'un d'autre regarde la lune…

T-Shirt (29)

ON N'EST
PAS
CONDAMNÉS
À L'ÉCHEC
(porté par un jeune de banlieue ?)

YOU […]
THE LAND
OF THE
LEGEND
NOW

ENERGIE
ENERGIE

MAKE YOUR
OWN DESTINY
(caractère gothiques)

COME
AND GET
SOME

PLAY
PLAY
PLAY
WITH ME

FOR PEOPLE
WHO CARES

JE NE SUIS PAS
PUNK
(sur un sac)

HOLÁ
¡ QUE
TAL !

Find it
Fuck it
Forget
it

Aa

Suivez la flèche… (un souvenir douloureux)

Vous le saviez peut être : les grandes flèches blanches qui subsistent sur des façades de maisons, indiquaient les locaux souterrains qui permettaient de se réfugier pendant les bombardements aériens.
Ce qui est étonnant, c'est que certaines de ces flèches, comme je l'ai vu récemment à Montigny-lès-Metz, subsistent. Ces façades n'ont donc pas été nettoyées depuis au moins soixante-cinq ans…

© kl loth 2009

le 5 août 2009

(19h53)

(19h54)

(20h49)

Battre le pavé (2005)

Place des Terreaux, aménagée par Daniel Buren et Christian Drevet, 17 juillet 2005

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth

Battre le pavé (2005)

(Jardin du Palais St-Pierre à Lyon, 17/07/2005)

À propos du contexte de Battre le pavé, cf. ici.

© kl loth

Battre le pavé (2005)

Bien que j'aie commencé à publier Daily Life à partir du 30 avril 2006, il y eut en quelque sorte une "année zéro".
En effet j'ai pris à partir de l'été 2005 de nombreuses photos et notes, dans le cadre d'un projet intitulé Battre le pavé, et que j'envisageais de publier sous forme de pages web "traditionnelles". Ce projet, inspiré par un conseil de Marie-Françoise Prost-Manillier, consistait — puisque je ne pouvais partir en vacances —, à photographier et prendre des notes, comme si j'étais en vacances à Lyon, justement. Évidemment, comme je ne découvrais pas les lieux, mon regard différait — of course — de celui d'un touriste. Et cela devint après quelque temps, et des évolutions dues à la pratique, Daily Life !

Lors de mes visites sur d'autres blogs, je vois des photos de vacances ici ou là, pleines de verdure souvent… cela me donne l'envie, par contraste, de publier les photos des sols prises en 2005, dans le cadre de Battre le pavé…

Je ne sais quand je pourrais retourner dans les lieux que j'aime, Berlin, Londres, Amsterdam… ou au bord de la mer.
Kassel en 2012, qui sait ?
Mes délocalisations contraintes à Metz n'ont rien des aspects positifs et stimulants des voyages… même si elles inspirent de nouveaux billets.
À suivre…

(05/07/2005)

© kl loth

Le T-Shirt ultime / T-Shirts (28)

You read
my t-shirt.
THAT'S ENOUGH SOCIAL
INTERACTION FOR ONE DAY

(apparemment un T-Shirt d'origine américaine, à voir ici)

T-Shirt (27)

LOVE
IS
THE
ULTIMATE
TRIP

I LOVE
MY
PONY

MORE
LOVE
PLEASE

ANGEL ROCK

WINGS OF ROCK

1977
HIP HOP
WAS BORN

APOCALYPTIKA

KRIMINAL
KLASS
X

OLD SCHOOL

l'important
c'est
de participer

THE
FUTURE
IS NOW

DANGER
FÊTARD
ASSOIFFÉ
PETITS JOUEURS
PASSEZ VOTRE CHEMIN

I LOVE
KARL

HOPE
(effigie d'OBAMA)

impossible is nothing

I GOT
PEACE
DEEP IN
MY SOUL

STEREO
HEROES

port du casque
obligatoire
(dessin d'un casque de musique)

HONEY
LIPS
(dessin d'un tube de Lipstick)

SUPREME
SURF
ADDICTION

ST TROPEZ
J'ACCOSTE
(dessin représentant deux crocodiles façon logo Lacoste, en train de copuler)

no fear
(dessin représentant un skate)

WAIT
FOR THE
BEST
TO COME

WARHOLS SAY
SMOKE IT
(comprendre The Dandy Warhols)

What's
going
wrong ?

Lumière du
Ghetto

les femmes
d'abord

WONDER
WOMAN

le 3 août 2009

(11h05)

(12h34)

le 2 août 2009

(19h09)

Partout Olaf ! (suite)

On l'avait vu partout sur les toits, ainsi que sur les camions de marché… Le voilà encore, en vitrine cette fois-ci !

(vu le 07/02/2008)

Pete ! (Peter Doherty)

Pour Frasby (cf. Certains Jours)

De Peter Doherty je connaissais / vaguement / la réputation destroy, quelques morceaux inégaux des Libertines ou Babyshambles, un extrait de concert vu sur Arte où il semblait oublier le public…

La sortie ce printemps de l'album solo, Grace / Wastelands, fut donc une bonne surprise, tout empreint de délicatesse… assorti de dessins tout à fait honorables, révélant (pour les retardataires comme moi) une sensibilité hors du commun.

Ce 26 juillet fut l'occasion d'un concert aux Nuits de Fourvière à Lyon.

La première partie était assurée par les Cold War Kids, dont le rock efficace, sans fioritures, essentiel, conquit d'emblée le public.

Le concert de Peter Doherty fut totalement étonnant : seul sur scène, avec sa guitare, accompagné sur certains morceaux de deux danseuses de ballet sur pointes (!)… seul sur scène, ce qui nécessite un cran fou… à jouer de superbes mélodies, avec un charisme indéniable, la fraîcheur conservée de l'adolescence… une soirée exceptionnelle qui laisse un souvenir émerveillé…

(cf. l'article et la vidéo sur le blog des Nuits de Fourvière, avec la mémorable bataille de coussins et le baiser à la jeune fan au premier rang)

 

colle collage etc. (par Hozan Kebo)

"un colibri ça meurt aussi
restent que des os
et quelques plumes
"qu'en faire"? (ne s'est sans doute jamais demandé Boltanski)"
(HK)

(envoi d'Hozan Kebo, en écho aux billets "Collage de morts (Christian Boltanski)" et "Suivez la flèche…")

Remarque de kl loth : Annette Messager ayant travaillé à partir de moineaux empaillés (cycle des "Pensionnaires", 1971-72), cela explique peut être que Christian Boltanski ait choisi d'autres thèmes…