Ça pousse ?

Télérama avait annoncé le 1er avril (1992) la délocalisation du Centre Georges Pompidou à Dunkerke… Dix-sept ans après ce n'est plus tout-à-fait un canular, puisque le centre va ouvrir une annexe à Metz. Voilà l'état d'avancement des travaux en ce jour :

Et pendant que j'étais au loin, j'ai failli rater l'éclosion de la première fleur d'hibiscus (syriacus) sur mon balcon. La voilà, à demi-cachée :

Le jardin à Montigny-Lès-Metz (28 avril 2009)

(28/04/09)
La glycine, qui a au moins un demi-siècle, est en fleurs ! Difficile de la photographier en entier, car le jardin étant petit je manque de recul…

Le muguet a envahi plusieurs mètres carrés

L'hellébore (helleborus niger) plantée le mois dernier sous le mirabellier a adopté son nouvel emplacement, sans aucun regret pour son pot et le balcon de Villeurbanne.

Je continue les plantations avec des sedums spectabile dont j'aime le nom : "Herbstfreude", la joie de l'automne… Je rajouterai encore un plant de sedum "Fuldaglut" (Braise de la Fulda), des plants d'heuchères pourpres qui s'étaient resemés spontanément sur le balcon, et des roses trémières (avec l'approbation des voisins qui profiteront de les voir dépasser du muret mitoyen)…
Il a fallu passer beaucoup de temps à extraire les racines des herbes folles qui envahissent le terrain laissé plus ou moins à l'abandon.
À suivre…

Printemps à Metz

Heureusement l'austérité et l'obsession militaire ne sont pas les seules facettes de l'identité messine : il y a aussi un imaginaire néo-gothique (wilhelmien) que je montrerai à une autre occasion… et de superbes espaces verts, car Metz s'est préoccupée depuis au moins une trentaine d'années, de mériter le qualitatif de "ville verte".
Le 27 avril dernier de nombreux arbres et arbustes sont en fleurs…

Plates bandes de l'Esplanade

Devant l'Arsenal, un "labyrinthe" vient d'être installé

Au Jardin Botanique situé à Montigny-Lès-Metz, le plaisir des couleurs…
Tulipes, azalées du Japon…

Là il y a quelques pieds d'heuchères pourpres

Mosaïculture

À mes plus fidèles amis et lecteurs :

Les arbres givrés (le 12 janvier 2009)

Au lever un ciel gris (9h11)

et des arbres complètement givrés…

Plus tard (12h07), le soleil qui joue de sa lumière au travers du givre…

Promenade hivernale au parc de la Tête d'Or

Pour le plaisir, une petite promenade au parc de la Tête d'Or à Lyon… Pour une fois, car ce n'est pas fréquent cet hiver, il fait beau, malgré le froid.

Le nouvel enclos des girafes dans le cadre de la savane africaine récemment aménagée. Les girafes restent au chaud !

Les flamands roses…

et d'autres animaux…

Un petit tour dans les serres

pour voir les plantes carnivores, protégées par des vitres

Les canards près des nymphéas en repos

Là, ça s'agite beaucoup !

Quant aux autres serres, ça sera pour une prochaine fois !

À suivre…

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Quelques autres billets concernant ce parc :
Promenade au parc de la Tête d'Or (14/03/2007)
prairie (23/09/2006)
la saison des roses (15/06/2006)

À consulter, un dossier très complet préparé par la Bibliothèque municipale de Lyon : "Les mutations d'un parc urbain : la Tête d'Or".

Des jardins à Lausanne (2004)

Pour oublier un instant le temps exécrable qui sévit depuis de longues semaines, quelques photos des jardins éphémères de Lausanne en 2004, sur le thème des "Jardins de passage".

Fleurs de pavé, un jardin à l'intention des prostituées du quartier, qui liste les maux auquels celles-ci doivent faire face dans leur quotidien :

Dans de beaux draps : un étandage d'ipomées et autres plantes

Coureuses, des plantes volubiles qui font la course :

Écrous, baignoires et calebasses :

Une nouvelle édition est prévue cette année…

Les joies du jardinage

Il y a deux ans, j'avais dû expulser de mes jardinières quelques escargots qui avaient eu raison des jeunes pousses d'œillet d'Inde. L'année dernière j'en avais encore trouvé. Pourtant je suis en étage !
Cette année une inspection attentive du terreau m'a permis de découvrir toute une pouponnière d'escargots qui ne font encore que 1,5 mm (des "naissains"), cachés sous un végétal fané. Ça promet !

Fleurs d'hiver

Les hellébores commencent à s'épanouir!

Quant à la jardinières de bulbes de printemps, ça commence à percer hors de la terre, mais il va falloir attendre encore un moment !

L'hiver est rude

Près de la place Bellecour, balayée par un vent glacial…

Autumn leaves

Cf. 2006

La représentation du végétal (Geneviève Böhmer)

Rue Moncey dans le 3e arrondissement lyonnais, à côté de la Bourse du Travail, non loin du jardin de proximité conçu par Agnès Pétri et Béatrice Fauny, se trouve une sculpture-fontaine en bronze de Geneviève Böhmer, Le Buisson ardent (1980).
Malgré son titre, cette œuvre ne semble pas se réfèrer à la symbolique du buisson ardent, mais à d'autres ardeurs, en dévoilant derrière la végétation des corps nus, qui évoquent tout à la fois les créatures des récits mythologiques de la Nature, et des présences humaines…
Le réalisme poussé de la réalisation fait rêver d'une insertion de la sculpture dans un environnement végétal. Ce n'est pas le cas, elle voisine avec des matériaux urbains plutôt froids.
La proximité dans l'espace des deux œuvres, celle d'Agnès Pétri et Béatrice Fauny, celle de Geneviève Böhmer, permet d'apprecier leurs points communs, leurs différences… dans l'approche de la Nature et de sa représentation, bien que ces artistes appartiennent à des générations et approches de l'art différentes.

(G. Böhmer déplore un mauvais réglage qui transforme certains des jets d'eau en crachouillis !)

La représentation du végétal (Agnès Pétri et Béatrice Fauny)

Agnès Pétri, artiste, et Béatrice Fauny, paysagiste, ont aménagé en 2001 un jardin sur l'Îlot Edison, entre les rues Edison et de Créqui dans le 3e arrondissement lyonnais, sur le thème « du jardin dans la ville et de la ville dans le jardin ».
Une cohérence visuelle forte est établie avec la verticalité des bâtiments environnants, par de grands parallélépipèdes végétalisés, répartis dans l'espace de l'îlot (hélas difficiles à photographier dans leur ensemble). Ces parallélépipèdes sont sculptés de motifs végétaux stylisés et doivent impérativement être végétalisés avec les plantes même qui ont inspiré les décors. Des filins passent d'un bac à l'autre pour conduire les végétaux exhubérants au dessus de la tête du passant éventuel.
Malheureusement, la végétalisation au moment de ma visite (septembre 2007) laisse vraiment à désirer, et le rapport voulu par l'artiste entre contenant et contenu, entre la plante et le décor stylisé, n'est plus guère lisible. C'est dommage !

(voir aussi l'œuvre de Geneviève Böhmer)

Chrysanthèmes…

De jour…

De nuit…

Jeannot mystère…

Place Croix-Luizet, une plaque apposée sur un platane intrigue… Qui est/était Jeannot ?

L'arbre a donc maintenant 55 ans.

Cucurbitacées

Les Français, désormais, boudent Halloween, mais ont pris goût aux cucurbitacées !
Cette plate-bande vue à Lyon en témoigne.
Curieusement, le résultat fait un peu vieillot, alors que Lyon fait régulièrement appel pour son fleurissement à de grands concepteurs de jardins (Gilles Clément, Michel Corajourd…). Sans doute est-ce une exception saisonnière ?

Square Henry Bertrand (automne 2007)

Cette automne les massifs du square Henry Bertrand à Villeurbanne ont pris beaucoup de hauteur. Quelle profusion !

La fin d'autres platanes

Sur la place en bas de chez moi deux platanes ont visiblement été destinés à l'abattage :

Pendant un bon moment j'ai entendu un bruit de tronçonneuse et après ça il ne restait plus grand chose des arbres :

Une machine se charge d'éliminer toute trace…
Curieusement cette machine est de marque Vermeer, rien à voir avec le peintre !

La fin d'un platane

Sur le boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, certains platanes malades vont être remplacés.
Certains ont été heurtés par les camions du marché quotidien, sont trop vieux ou encore atteints du chancre coloré…

D'un premier marquage il y a un an…
à sa conséquence cette année !

Les platanes malades seront remplacés par des microcouliers (selon information de la Communauté Urbaine du Grand Lyon.

L'Îlot d'Amaranthes 2007 (Emmanuel Louisgrand)

L'Îlot d'Amaranthe a été créé en 2003 par le plasticien-jardinier Emmanuel Louisgrand, à l'angle des rues Sébastien Gryphe et Montesquieu dans le 7e arrondissement lyonnais, dans le cadre de la galerie Roger Tator.
Petit-à-petit, l'îlot s'étend. Actuellement il s'agit de la troisième extension, et des jardiniers du quartier participent à son fleurissement.