Duel…

À Villeurbanne le choix est évident…
(vu le 2 mai 2012 à 20:18) 

Contre la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy (Patrick Chamoiseau)

Contre la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, l'écrivain Patrick Chamoiseau propose des mots justes et touchants pour le dire, sous forme d'une affiche et d'une carte à poster pour l'Élysée en franchise :

Pour télécharger l'affiche :
http://www.maison-des-passages.com/admin/fichiers/actuali...

Pour télécharger la carte postale :
http://www.maison-des-passages.com/admin/fichiers/actuali...

À vos imprimantes, colle, cutter et stylos ! 

Radical !

Voilà un graffeur qui n'y va pas de main morte !
Daily Life reste sceptique… et préfère des actions plus démocratiques.

(vu depuis le train, d'où le flou)

© kl loth 2009

graffeur non identifié

LIRE

À CAUSE DU — OU GRÂCE AU — MÉPRIS DE NICOLAS SARKOZY POUR LES LETTRES, LIRE POURRAIT DEVENIR UN ACTE DE DÉSOBÉISSANCE CIVILE.
(Gladys Marivat, "La Princesse de Clèves fait de la résistance", Les Inrockuptibles n° 695, 24 mars 2009, p. 14)

Personne ne s'en aperçoit (Jeudi Noir, suite)

"Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit" (Nicolas Sarkozy, 05/07/2008, lors du Conseil national de l'UMP)

2012

Certains attendent 2012 avec optimisme. Quant à moi je commence à me demander si ce n'est pas 2017 qu'il faudrait attendre…
En tout cas, que c'est long !

(7 avril 2009) Eh non ! l'élection présidentielle, c'était une fausse piste !
2012, ici, c'est le nom d'un collectif d'artistes graffeurs, illustrateurs, qui reprend la date de la fin du calendrier maya…
Cf ce nouveau billet, ici.
Ainsi que sur le site de yanbo…

© kl loth 2008

Le président du pouvoir d'achat (sic)

"t'as voté pour une ordure maintenant fouille les poubelles"

(en lettres dorées, Lyon, 1er arrondissement) 

CQFD ! 

La vérité sort toujours du regard des enfants

"Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit" : tels furent les propos contestables du président de la République le samedi 5 juillet, lors du conseil national de l'UMP. Propos qui suscitèrent à juste titre de nombreuses  protestations en raison de leur cynisme. J'ajouterai que l'observation des expressions du visage de Nicolas Sarkozy, permise par la retransmission télévisée de cet extrait, est particulièrement  intéressante.

 

En novembre 2007 les élèves d'une classe de CM1 de l'école Claude Nougaro d'Albi réalisèrent un travail en arts plastiques sur le thème des sentiments et expressions du visage. Des photos et images furent collectées puis collées sur de grandes affiches accrochées aux murs de l'établissement.

L'un des élèves choisit un portrait de Nicolas Sarkozy pour illustrer le thème de la méchanceté… 

 

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Cf. : - Antoine Guiral, "Sarkozy décrète la grève invisible et nargue les syndicats", Libération, 05/07/08

- "Nicolas Sarkozy pour illustrer la méchanceté, une enquête est ouverte", lemonde.fr avec AFP, 04/07/08

 

(vous trouverez sur le blog Certains Jours de Frasby, une autre réaction à cette phrase mémorable de NS) 

Mourir pour la France ?

Le 16 mai dernier, lors de la prise de fonction de Nicolas Sarkozy, nouveau président de la République, j'avais trouvé contestable son intention de faire lire la lettre de Guy Môquet, jeune résistant condamné à mort pendant la seconde guerre mondiale.
Le jour de cette lecture est venu.

On n'a que trop par le passé préparé les Français à mourir pour la Patrie. Et ils sont morts par centaines de milliers.
Méfiance donc pour cette récupération qui tend à faire oublier que Guy Môquet combattait contre le nazisme, pour la liberté.
Méfiance quand cette initiative provient d'un homme qui s'est fait élire en adoptant certaines des idées du Front National, méfiance quand son gouvernement introduit la possibilité de sélectionner les émigrants par leur ADN, quand sa police pourchasse les sans-papiers, au point que quelques-uns, acculés et au désespoir se jettent par la fenêtre…
Méfiance quand le président affaiblit l'opposition, entrave les médias et endort le sens critique…
Méfiance…

Rupture

"Rupture" du couple présidentiel, annoncée hier…
Monsieur Sarkozy comprend-t-il enfin la brutalité de ce terme dont il fit un argument électoral ?

Yasmina Réza prend des notes

"- Tu vis au jour le jour ?
- Oui. Je pense à ce que j'ai à faire chaque jour. C'est bien suffisant.
Silence. Il regarde ses mains. Puis il ajoute :
- Pourquoi penser ?
- C'est une vraie question. Qui vaut pour beaucoup de choses.
- Oui. Pour beaucoup de choses."
(Yasmina Réza, L'aube le soir ou la nuit, Flammarion, 2007, p. 105)

Yasmina Réza a pris pendant des mois des notes sur le candidat à la présidence Nicolas Sarkozy, en s'efforçant de suivre son rythme trépidant.
Peu de temps après, même pas trois mois, elle en publie une sélection, un agencement.
La lecture du livre déçoit, et laisse une impression de superficialité.
Si la précipitation à sortir le livre dans des délais très brefs en est partiellement la cause (remettre cent fois sur le métier ?), il faut aussi reconnaître que l'inconsistance caractérise le candidat Sarkozy tel qu'il se révèle au fil des pages.
Certes le lecteur peut opérer une approche critique s'il dispose de quelques connaissances psychologiques… Sinon le portrait dressé par Mme Réza restera ambigu, laissant prise à la fascination exercée par le candidat, malgré sa vacuité, son mépris et son agitation.
D'autres documents, comme l'analyse de discours par Gérard Miller, ou encore une récente analyse par l'équipe d'Arrêts sur Images, montrent ce que peut mettre au jour une approche critique poussée.
Ce n'est pas le cas dans ce livre, c'est dommage…

"Je ne suis pas dans un rapport de séduction", dit-il dans l'avion
LE MONDE | 15.09.07

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RAUS !

Les rédacteurs du Journal de 20 heures sur France 2 se sont-ils rendus compte de l’effet de sens produit par la succession de deux sujets sensibles ce mercredi 12 septembre ?
Au reportage consacré au procès des saccageurs d’un cimetière juif en Alsace (Juden Raus…) succède celui sur la mobilisation par le gouvernement des préfets de région pour la traque sans merci des “sans-papiers”.
Les “sans-papiers” sont-ils les nouveaux juifs errants ? L’horreur sarkozienne poursuit sa progression.
Pas en mon nom !

À consulter :

Des préfets convoqués au ministère de l'immigration pour insuffisance d'expulsions
LEMONDE.FR | 12.09.07

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Le site du Réseau Éducation Sans Frontières
Un extrait : Ce qui se passe est grave. Il faut que cela se sache. Que l’information circule, que chacun la relaie, que la famille, les copains, les collègues, les relations soient mis au courant. La dictature des quotas d’expulsions, imposés aux préfectures par le ministère de l’inhumanité, conduit à des situations qu’on croyait impossibles dans un pays civilisé : couples séparés, familles démembrées, parents et enfants arrêtés au petit matin, transportés sur des centaines de kilomètres pour être enfermés dans des centres de rétention puis expulsés vers des pays où personne ne les attend si ce n’est, pour certains, leurs bourreaux.

Un artiste ? Lui ?

"Je ne suis pas un théoricien, moi, je ne suis pas un idéologue. Oh, je ne suis pas un intellectuel ! Je suis quelqu'un de concret", disait Nicolas Sarkozy.
Pas un intellectuel, peut être. Un artiste, sûrement.
(Dominique Dhombres, "Un intellectuel ? Non. Un artiste !", Le Monde, 21/06/07)

Plusieurs articles récemment ont parlé de notre nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy, en le qualifiant d'artiste, ce qui me semble évidemment blessant pour beaucoup d'artistes.
L'art étant une quête de sens, une exploration du réel et de l'imaginaire (avec éventuellement une dimension critique), quel rapport peut-on donc trouver entre l'art et ce brouilleur de repères, ce manipulateur des choses, des images et des personnes qu'est M. Sarkozy ? Lui dont toute l'habileté consiste à séduire les esprits… et à paralyser le sens critique ?
Il me semble qu'il aurait été plus judicieux de le qualifier de manipulateur virtuose.
Ou peut être, d'avoir la rigueur de rappeler le sens ancien du mot artiste, "personne qui pratiquait un métier, une technique difficile", ainsi que du mot art, "ensemble de moyens, de procédés réglés qui tendent à une fin" (selon le Petit Robert).

Quelle idée se font donc certains du rôle des artistes ?
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Un intellectuel ? Non. Un artiste !, par Dominique Dhombres
LE MONDE | 21.06.07

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Une analyse de la photo officielle de N. Sarkozy

Une analyse de la photo officielle de N. Sarkozy par Olivier Roller, photographe :

Photo officielle de sarkozy
envoyé par williamoff

S'il vous plait !

Trouille…

La liberté des herbes vagabondes

Une prise de position plus pertinente que les violences urbaines, qui sont à comprendre comme des vomissements face à l'indigeste… la prise de position de Gilles Clément, paysagiste, défenseur d'une écologie dans le progrès de la vie et non réactionnaire comme souvent :

"Par son vote du 6 mai 2007 la France a choisi le projet qui nous engage tous dans la mécanique de destruction de la planète […]
Considérant le Jardin Planétaire comme l'essentiel de mes préoccupations, considérant que les actions nécessaires à son émergence ne trouvent aucune chance d’expression dans le projet de société choisi par la France le 6 mai 2007, je décide d’orienter mes interventions, mes efforts et toute mon énergie à la mise à bien du projet Jardin Planétaire, en écartant de mon champ d’action ce pays qui est le mien, pour un temps que je souhaite court.

En conséquence j'annule la totalité des engagements pris auprès des services publics et privés sur le territoire français à l'exception des services non officiels où, de façon avérée, s'établit la résistance."
(Gilles Clément - La Vallée le 7 mai 2007, communiqué à lire en intégralité sur le site de l'auteur)

Le point de vue du photographe

Une photo en couverture de Libération, au lendemain de l'élection présidentielle, qui évoque la silhouette et la gestuelle de Guignol.
Hélas on n'a pas envie de rire !

Rideau !

Mai 68

Mai 68 a été un formidable moment d'energie et de renouveau, auquel je n'ai pu participer étant trop jeune.
Toutes les leçons n'en ont pas encore été tirées… beaucoup reste à faire.
M. Sarkozy veut nous priver de cet héritage historique. Quelle régression !

Puisqu'il ne comprend pas (ou comprend trop bien ?), alors on recommencera, un jour, le plus tôt possible !
En mai 2008, cela fera 40 ans !

AU SECOURS LE VIEUX MONDE REVIENT !