18 octobre au soir, retour à Lyon

De retour à Lyon. La foule, le gigantisme… Un vrai tramway (et non un ersatz).
À l'arrivée à la station INSA-Einstein, voir passer la randonnée en roller du vendredi soir, rite urbain familier.
Demain ce sera la pleine lune… 

It's good to be home again !

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De retour à Lyon après deux grosses semaines passées à Metz. Allers-retours incessants entre deux villes depuis près de cinq années maintenant.
Ce blog en a souffert, et souffrira encore du manque de temps dû à deux lieux à gérer, de la fatigue et de la désorientation causées par les délocalisations répétées.

Et puis, il y a eu la préparation d'une exposition personnelle au Laboratoire d'Expression Élastique à Metz… Voilà, c'est derrière moi maintenant. La suite est à réinventer !

Période dite "des fêtes"…

Hier, dans une grande librairie-papeterie du centre commercial, le jeune homme qui encaisse mes quelques fournitures de papeterie, fait la remarque étonnée que "ce n'est pas comme ce qu'[il] a vu passer tout au long de la journée" (beaux livres et autres babioles cadeaux je suppose). Je lui réponds de façon neutre, que "pourtant la vie [quotidienne] continue"…

Quand cessera-t-on d'ignorer, d'oublier, qu'il y a des personnes qui ne "fêtent" pas ?

Interrogation...

Comment fait-on pour travailler en hiver ?

ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL ROCKNROLL

Pas le temps malheureusement d'aller profiter de la fête de la musique.
Mais non loin de mes fenêtres un groupe de rock s'évertue à jouer des thèmes de Led Zep et autres de la même époque. Parfois c'est assez bien rendu, parfois c'est banal… Le résultat est moyen.
J'écoutais ces jours-ci les Lost Tapes de Can… le contraste est rude !

Les jours vont bientôt raccourcir. Déjà ! Dommage !

Un détail intéressant : trois personnes qui s'éloignent du lieu du concert…

© kl loth 2012

Hot City…

Just after the Adolph Bridge, nearby the Spuerkees Building, a man in suit crossing the road, coming in my direction.

— Do you speak english ?

— yes… I'am not from Luxemburg

— I'm Adam, I'm from New York, Manhattan. What's your name ?

— Catherine, I'm from Lyon

— Cathy

— oh no, no, Catherine !

— I'm a writer, a philosopher !

— oooh, so what's your name ?

— Adam […]
You're so gorgeous, wonderful…

— I'm sorry, I've got to catch my train !

— You're so gorgeous, I'm so horny, you can make me come in five seconds !

— it seems so crazy !
But I really must catch my train ! It's the last train for Metz !

— I'm so horny, touch my cock, you can really make me come in five seconds !
I'll give you a copy of my book !

(Friday, June 1st 2012)

Déconvenue identitaire ?

Il y a quelques jours j'ai reçu un mail de quelqu'un qui a cru reconnaître en Daily Life l'œuvre d'une autre personne… une autre personne certes citée ici une fois dans un billet, et avec qui j'avais eu une relation étroite (non, pas amoureuse ! amicale…) quoique principalement virtuelle (échange de mails) pendant quelques années.

Et malgré quelques échanges d'explications : "au vu de votre blog […] la confusion m'a semblé et me semble toujours possible".

Déstabilisant ! Je reste perplexe…

Tant d'années de travail, de réflexion, de recherches, pour que le résultat soit attribué à une autre personne, dont le blog, créé deux ou trois ans après le mien, est pourtant sensiblement différent, d'ailleurs axé sur de longs récits…

Flottement...

Temps d'attente insupportable jusqu'au résultat de l'élection présidentielle du 6 mai prochain. Quelque espoir quand même d'un avenir moins sinistre que ces cinq dernières années interminables...
Temps de travail peu gratifiant : rédaction de dossiers, mise à jour de sites web...
Ah oui... Attendre le train...

La vie…

Comme le disait EV hier soir, "parfois la vie se moque de nous"…
(cf. la journée du 17 décembre dernier)

Time goes by...

Avec le temps, des moments marquants peuvent sombrer dans le magma de l'indifférence, voire de l'oubli...
C'est probablement un constat banal...

Patience...

Stucked in the middle of nowhere !

Parfois…

Parfois… l'on sait POUR QUOI l'on aura vécu (et continue de vivre)…

(à propos de la réflexion menée en constituant l'exposition "LOVE / LOTH")

Paradoxe ?

Peut être plaît-on davantage lorsqu'on s'emploie à assumer ce que l'on est, qu'en cherchant à plaire…

(Ha ha !)

Souvenirs du 27 novembre 2011 à Lyon

En 2007, à l'initiative de la Bibliothèque Municipale de Lyon, les lyonnais ont été invités à se faire chroniqueurs d'un jour, le 27 novembre, par le biais d'un blog qui sera conservé dans le futur. J'avais moi aussi publié une contribution.

Cela me semble intéressant de poursuivre cette expérience d'année en année, ainsi que le fit Christa Wolf pour les 27 septembre, pendant quarante-trois ans au moins, ce qui fit l'objet d'un livre paru en 2006 chez Fayard : Un jour dans l'année. 1960-2000 (traduction d'Alain Lance et Renate Lance-Otterbein).

Bon… j'avoue qu'en ce qui me concerne, je n'ai pu continuer… Alors cette année, plus sérieusement, j'essaie de poser quelques jalons.

Et ça commence mal, car j'ai oublié de prendre en photo le ciel. Cependant, je peux dire que celui-ci est quasiment identique aux photos prises la veille, ou encore en début de journée le lendemain. Gris gris gris.

Cela fait maintenant trois ans que je fais des allers-retours entre Lyon et Metz pour raison familiale (père âgé) ; que j'essaie de faire face à la fatigue et à la désorientation dues à aux changements de lieux, à la fragmentation de ma vie.

Et aujourd'hui (le 27/11), à Lyon-Villeurbanne, je fais un peu de rangement. Le balcon, rempli de pots de fleurs et d'arbustes, est comme à l'abandon. Jamais je ne l'ai vu aussi encombré, souillé par les feuilles mortes… Certaines des plantes sont victimes d'otiorhynques (je découvre cette joie !), dont les larves répugnantes détruisent le départ des tiges sous la surface de terre.
Je fais ce que je peux en ce dimanche après-midi. Un coin du balcon au moins aura l'air plus propre.

Mais cette impression d'abandon m'atteint au moral. Je ne suis vraiment pas assez souvent à mon domicile. Dois-je en conséquence faire mon deuil de parvenir à vivre dans un logement accueillant ?

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Voici les billets publiés les 27 novembre depuis la création de ce blog :

le 27 novembre 2006

- Codes-barres

- jeunesse violente (citation de Stéphanie Moisdon-Tremblay)

- Capturer le soleil (temps doux, quasiment 19°)

le 27 novembre 2007 :

- le 27 novembre 2007 (ciel bleu)

- les travaux avancent…

- Souvenirs du 27 novembre 2007 à Lyon

le 27 novembre 2008 :

- Glück ?

- La gare de Metz (2)

- Bouton de Metz

le 27 novembre 2009 :

- Toujours là…

le 27 novembre 2010 : pas de note publiée ! (Il y aura de la neige peu de temps plus tard… déjà…)

KO DEBOUT

Prendre des coups (au moral). KO debout…
Si possible pratiquer l'esquive… 

Dur !

Dans quelques minutes... Me passer de connexion pendant plusieurs heures...

(mais je sais où trouver des accès wifi par ci par là !)

Distorsion…

Du 9 au 17 avril dernier, j'aurais donc fait un séjour à Metz plutôt morose, voire maussade… et dans ce blog apparaissent surtout à ces dates de belles photos du ciel, suggérant des jours insouciants !

Reconnecter…

Cette fois-ci le train 4266 avait 40 minutes de retard en raison d'une panne de la motrice. Pour mémoire, la dernière fois, le retard était de 80 minutes, dû à une erreur d'aiguillage.
Retrouver les grands espaces de la ville coutumière. Ne plus se sentir étouffer.
Apprécier la douceur nocturne aux environs de minuit.
Bruit "sonore" (comprendre "prononcé") des roulettes de la valise le long de la rue qui mène de la station de tramway au domicile.
Rallumer le chauffe-eau, reconnecter les fils électriques débranchés, téléphone, box etc.
Arroser les plantes à la terre si sèche…

Home enfin ! 

Sometimes...

Sometimes, I would like to say, to write how I feel... But I don't want to disappoint you.

Question…

 

I'm I gone or I'm I back ?

 

À l'inconnu de l'annonce…

J'ai eu la surprise de (re)découvrir ce texte en faisant du rangement hier. Je n'en avais gardé aucun souvenir, je me suis même demandé si j'en étais l'auteur. Bon, vu la signature (KL), ça doit être moi, quand même !

Par conséquent, je ne me souviens pas non plus de la raison pour laquelle je l'ai écrit, quel en était le contexte, quel en était le but… Réaction à une annonce réelle ? Publication envisagée ?

Je sais tout juste qu'il a probablement été écrit entre 1987 et 1991.

 

À l'inconnu de l'annonce…

 

Je ne sais si je répondrai à votre attente. Je corresponds peut être — plus ou moins — à l'énoncé des qualités physiques et intellectuelles que vous souhaitez. Cependant, seriez-vous en tous points conforme à l'image de l'homme idéal, et serais-je à votre image de la femme idéale, il me semble, malgré tout que la rencontre pourrait ne pas avoir lieu. En effet, l'essentiel se situe peut être dans des aspects plus subtils. Qu'en est-il de la sensibilité tactile…, olfactive… ? Du "rythme", douceur, et, ou, violence… ? Le désir semble-til, ne se laisse pas mettre en mots, mais court à fleur d'épiderme.

Peut être alors, dans cette recherche d'un "élu", faut-il abandonner le langage, et s'en remettre au regard… Il n'y aurait d'autre ressource que ce pari insensé de la fulgurance du regard, pour déchiffrer les signes innombrables… sentir ce que les mots ne peuvent dire… et aller au delà de l'apparence, au-delà du visible…

Devrais-je alors, poursuivre mon errance, croiser d'innombrables passants indifférents, dans cette quête de l'improbable rencontre… ou croiserai-je votre regard ?

 

Qu'à elle

 

© kl loth