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jeudi, 27 janvier 2011

À LA VIE À L'AMOR (Miss.Tic à Arles)

Miss.Tic n'est probablement plus à présenter… Elle appose des pochoirs facétieux sur les murs depuis le milieu des années 80, se mettant en scène dans des saynètes d'inspiration autobiographiques, accompagnées de phrases à la fois lapidaires, profondes et ludiques.
Arrêtée et soumise à une lourde amende, elle solliciterait désormais les autorisations nécessaires, que sa notoriété et la qualité de ses interventions lui permettent d'obtenir.

L'été dernier (2010), en marge d'une exposition à la galerie Arlatino, elle est intervenue sur les murs de la ville d'Arles, sur le thème qui lui est familier des relations amoureuses, avec un petit clin d'œil à la tauromachie…

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Pochoirs de Miss.Tic
photographiés par kl loth 

11:29 Écrit par kl loth dans love, rôle et place de l'art, street art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : art, street art, streetart, miss.tic, amour, mort, vie, pochoir, stencil, arles |

mardi, 25 janvier 2011

Le nom de Metz

Les municipalités, on le sait, font chaque année une campagne d'affichage afin d'adresser leurs vœux à leurs administrés.
À Metz cette année, le slogan "En 2011 j'écris ton nom Metz" est incarné par des Messins prenant la pose de diverses façons. En lettres "humaines", en lettres sur un tableau d'école, en carton d'auto-stoppeuses (je ne l'ai pas vu cette affiche-là), et enfin - en rappel de l'ouverture récente du Centre Pompidou-Metz -, sur fond d'une œuvre de Pierre Soulages devant laquelle s'agite un jeune homme affublé d'une perruque façon Andy Warhol
Ah mais c'est vrai… Andy Warhol s'est installé à Metz depuis quelques mois, si l'on en croit l'une des affiches annonçant l'ouverture du Centre.

Mais là, cela semble une image cliché de l'artiste, du visiteur d'expo "arty". Cela laisse quelque peu perplexe ! 

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© kl loth 2011

02:12 Écrit par kl loth dans de visu, Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vœux, 2011, metz, art, art contemporain, cliché |

vendredi, 14 janvier 2011

Pour sauver « La Scène Poétique » à la Bibliothèque Municipale de Lyon ! (pétition à l'initiative de F. Houdaer)

J'avais parlé dans un précédent billet de la Scène poétique (bibliothèque municipale de la Part-Dieu à Lyon), et de son affligeante suppression.
Frédéric Houdaer lance une pétition à ce sujet. Je republie ici le texte paru sur son blog

La Scène Poétique est un cycle de poésie parlée dont le poète Patrick Dubost s’est occupé de 2003 à décembre 2010,  à la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, à Lyon.

En décembre 2010, en beau milieu d’année, le cycle a été supprimé par Mr Bertrand Calenge, directeur intérimaire de cette bibliothèque (l’une des plus importantes bibliothèques municipales de France, sinon d’Europe) sans que celui-ci ait rencontré son animateur ni ne lui ait adressé le moindre reproche. Et sans que « La scène poétique » soit remplacée par un autre cycle de lectures bénéficiant des mêmes conditions matérielles qui autorisaient la venue de poètes venus « de tous les horizons ».  

Si « La scène poétique » disparaît, elle ne sera pas remplacée !

Parce que nous refusons la suppression pure et simple de ce rendez-vous privilégié avec la poésie, signons cette pétition et faisons-la circuler.

POUR SIGNER LA PETITION, C’EST ICI !

Quelques liens pour mieux « cerner » ce qui est en péril :

http://www.sitaudis.fr/Excitations/chagrin-de-la-poesie-comme-peau-de-chagrin.php

http://patrick.dubost.free.fr/la_scene_poetique.html

http://paulinecatherinot.kazeo.com/Jardin-poetique/Dispar...

http://texte-et-toile.blogspot.com/2011/01/lyon-le-10-jan...

22:08 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, scène poétique, bm lyon, culture, pétition |

dimanche, 09 janvier 2011

Documentation sreet art…

Conseillé par Hozan Kebo : "très riche dossier photos "street art" sur l'excellentissime site OWNI

http://owni.fr/2010/12/03/street-art-85-images-pour-voyag... "

12:00 Écrit par kl loth dans ping-pong, rôle et place de l'art, street art | Lien permanent | Commentaires (0) |

dimanche, 02 janvier 2011

Pas de trêve des confiseurs pour Monsieur Bouton ! (by Michel Jeannès)

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(envoyé par Michel Jeannès)

cliquer sur l'image pour pouvoir lire l'article en plus grand, ou consulter le site du Progrès

lundi, 27 décembre 2010

Les cônes de Pascal Le Coq

Les cônes de Lübeck apparaissent à plusieurs reprises dans les travaux de Pascal Le Coq. Je vous invite à parcourir le blog de la revue OXO à leur recherche, notamment dans le billet "Fabrication de la Testostérone", et à découvrir cet œuvre transgenre où les formes et les concepts s'hybrident et se métamorphosent en permanence…

dimanche, 26 décembre 2010

Les mains de Bernard Noël…

Invité de la Scène poétique en compagnie de Charles Juliet, Bernard Noël parle du regard et de peinture… ses mains aussi sont éloquentes, fascinantes.

 

Je prends quelques notes, ce ne sont que des fragments d'une pensée qui ouvre de nombreuses perspectives de recherche et de création : Bernard Noël parle de la peinture comme d'un regard arrêté, de la pensée comme naissant de la vision, de Matisse qui disait "Quand je peins je vois dans mon dos", d'Opalka qui dit que "Tout ce qu'on fabrique, il faut être obstiné pour le peindre" ; il s'étonne que le lisible n'appartient pas au visible, et il poursuit, conclut peut être, "La seule chose que je possède c'est d'aller jusqu'au bout"…

Charles Juliet parlera aussi du constat de Soulages "Ce que je fais m'apprend ce que je cherche"…

 

De quoi méditer.

Et lire ou relire les ouvrages de ces deux auteurs. 



Ce sera hélas la dernière séance de La Scène poétique, cycle de poésie parlée dont "s'occupait" avec délicatesse Patrick Dubost, avec des choix de programmation pertinents, souvent passionnants. (dans le cadre de la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon)

"Le cycle fut supprimé par le directeur intérimaire Bertrand Calenge en décembre 2010 sans que nous nous soyons rencontrés, sans aucune discussion, et sans qu'il me soit adressé aucun reproche." (Patrick Dubost)

Il y a des décisions qui affligent…

dimanche, 14 novembre 2010

À décoiffer les cônes…

Dennis Oppenheim, l'artiste, et Jan Hoet… dont le patronyme, évoque le "chapeau", "hoed" en néerlandais !
(le "oe" se prononce comme le français "ou")

ENJOY !

mardi, 09 novembre 2010

Projections années zéro (Jean-Charles Massera)

Affiches de Jean-Charles Massera dans l'espace public de Villeurbanne du 03 au 09 novembre 2010, dans le cadre de l'exposition Kiss My Mondialisation à l'Institut d'Art Contemporain :

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Jean-Charles Massera est un auteur "multi-support" (livres, photos, vidéos, pièces sonores etc.), qui interroge la langue et le réel.
J'avais déjà parlé il y a quelques semaines d'un travail d'affichage réalisé en Moselle suite à une résidence sur place et des rencontres.

Cette fois-ci il s'agit de Projections année zéro, un travail proposé pour l'espace public de Villeurbanne.
J'ai découvert ces affiches par hasard, ayant reconnu sur l'une d'elles le visage de l'artiste. Elles sont énigmatiques, sans indication ni de l'auteur, ni de la structure partenaire (l'Institut d'Art Contemporain à Villeurbanne).
Je ne sais pas comment les perçoivent les passants, ni même s'ils les remarquent… Les sollicitations publicitaires sont pléthoriques, le harcèlement consumériste amène à se protéger par l'indifférence. Il faut alors avoir un œil exercé pour remarquer ces images aux textes décalés ; et les apprécier. 
C'est dommage.

photos et article © kl loth 2010

jeudi, 28 octobre 2010

Adieu Dragon !

1488955618.jpgLe Dragon de Nikki de Saint-Phalle, installé depuis quelques mois devant la gare de Metz, a fini par repartir ce matin.
Habillé depuis la veille au soir d'une redingote (= riding coat) blanche, il s'en va, juché sur le même camion qu'il avait emprunté à l'aller.
Je n'aurais jamais pensé que j'aurai un tel coup de cafard pour une sculpture !
Pourtant, on se reverra peut être un jour, qui sait ?

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© kl loth 2010

 

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samedi, 16 octobre 2010

"Yes, nous pouvons!" (Jean-Charles Masséra)

Je connaissais de Jean-Charles Masséra, écrivain et critique d'art, plusieurs livres où les paroles, les discours de notre contemporanéité révèlent leur emphase et leur absurdité (Amour, gloire et CAC 40, par exemple).

L'IAC - institut d'art contemporain de Villeurbanne lui consacre plusieurs salles d'exposition, où l'on peut découvrir notamment "Yes, nous pouvons !") travail réalisé avec des travailleurs du Val de Fensch (appelation nouvelle de la Vallée de la Fensch), région de Moselle durement éprouvée par la désindustrialisation des dernières décennies.

L'artiste-écrivain a extrait des phrases significatives d'entretiens réalisés sur place, et les a affichées en blanc sur fond rouge sur de grands panneaux disposés dans la région.

C'est particulièrement troublant de pouvoir apprécier comment ce travail s'enracine dans le territoire, s'inscrit dans une région, celle des abords d'Hayange, ville où j'ai moi-même travaillé un an il y a bien longtemps, alors que les sirènes des usines déchiraient lugubrement l'espace pour accompagner les luttes sociales. Pourtant je ne reconnais plus guère les lieux…

On peut mettre ce travail en parallèle avec le Daewoo de François Bon, livre qui explore en profondeur le désastre d'une fermeture d'usine. Dans "Yes, nous pouvons !", les personnes qui s'expriment sont en position plus dynamique, et mettent souvent en avant les relations humaines. L'affichage des "sentences" dans la ville et le milieu péri-urbain les valorise, autant qu'il les met en tension avec l'environnement, qui a parfois quelque chose d'un peu désert, abandonné.

Il y a aussi une satisfaction à voir comment les choses ont évolué en Lorraine, et que la ténacité de plusieurs défenseurs de l'art contemporain a permis à celui-ci d'y être présent.

02:37 Écrit par kl loth dans art public, en revenant de l'expo (de la conf. etc.), rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (10) |

mardi, 12 octobre 2010

Bousculer les idées reçues…

"[…] Laurent Blanc continue de bousculer les habitudes de ses ouailles, puisque le sélectionneur a emmené ses joueurs au musée en guise d'avant match. Quelques heures avant d'enfiler les crampons, les Bleus ont effectué une escapade culturelle au centre Pompidou-Metz. Pendant environ une heure, ils ont pu déambuler tranquillement dans les salles de l'édifice aux formes futuristes, inauguré en mai dernier et fermé au public le mardi."

(Le Monde.fr, avec Reuters, "Euro 2012 : les Bleus doivent s'affirmer contre le Luxembourg", lemonde.fr, 12/10/10)

Commentaire de Daily Life : !!!

(et que le meilleur gagne !)

21:15 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : centre pompidou-metz, art, football, insolite |

jeudi, 19 août 2010

La poésie est aussi dans les parkings (vu par Arthémisia)

Ladies first !
Je publie donc pour commencer l'envoi d'
Arthémisia, concernant des phrases "poétiques" affichées dans les parkings, en réponse au graff "la poésie est dans la rue".

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Envoyé par Arthémisia
(cliquer sur les images pour voir en plus grand format)

21:33 Écrit par kl loth dans de visu, ping-pong, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, parking, publicité, marketing, sponsoring |

jeudi, 12 août 2010

Be the first one ! (Dennis Oppenheim versus Lilian Bourgeat)

L'un des principes de base de l'art contemporain est d'innover, d'être le premier et sinon… il vaut mieux avoir de solides raisons, et un bon discours théorique pour reprendre quelque chose qui existe déjà.

Le cône de chantier surdimensionné de Lilian Bourgeat situé à côté de la nouvelle Bibliothèque Marie Curie du campus de l'INSA à Lyon-Villeurbanne a été installé en juin 2010.
Or, faisant des recherches sur le net à partir des équivalents anglophones du "cône de chantier" (
traffic cone, safety cone…), j'ai eu la surprise de découvrir que l'artiste américain Dennis Oppenheim avait lui aussi travaillé sur ce "motif", en installant une série de cinq Safety Cones dans différentes villes des États-Unis, et ce dès 2008.

Néanmoins, le projet de sculpture de Lilian Bourgeat semble dater d'il y a quelques années déjà, car un dossier pédagogique de 40mcube à Rennes, publié en 2006, mentionne une probable intervention de Lilian Bourgeat sur une place publique rennoise en avril 2007, par la pose d'un gigantesque cône de chantier ! (ce projet a-t-il été réalisé ?)
Or à cette date l'artiste français ne pouvait avoir vu les cônes de Dennis Oppenheim qui n'existaient pas encore eux non plus.

Les œuvres de ces deux artistes semblent avoir été conçues en parallèle…
Elles ont néanmoins quelques différences : l'alignement des cinq cônes gigantesques (18 pieds de haut) de Dennis Oppenheim, ça a de l'allure, et ça bascule encore plus dans un autre rapport d'échelle. Mais ils n'ont pas de bandes blanches réfléchissantes…


À voir aussi : les photos des œuvres impressionnantes de Dennis Oppenheim, et une petite vidéo d'information sur les Safety Cones.

jeudi, 29 juillet 2010

Dripping vandale sur l'œuvre de Lilian Bourgeat !!!

La sculpture de Lilian Bourgeat récemment installée sur le campus de la Doua a été copieusement aspergée de peintures diverses… On reconnaît quelques influences fort mal assimilées : le dripping (de l'anglais to drip, goutter) façon mauvais élève de Pollock, les empreintes de main, façon préhistoire…

Le cône de chantier surdimensionné n'a pas laissé indifférent… c'est visiblement en tant qu'œuvre d'art qu'il a été contesté, visé, puisque le traitement qu'il a subi se démarque nettement des graffs qui recouvrent usuellement les murs urbains.

Malgré la cohérence de cette œuvre avec son environnement, tant sur le plan formel (les cheminées…) qu'au niveau du sens (le travail, le work "en chantier"…), il semblerait que la population qui fréquente les lieux — pour l'essentiel des étudiants en sciences appliquées, pourtant souvent désireux de devenir eux-mêmes des artistes (eh oui !) —, ne partage pas cette vision d'un art en prise avec la réalité du monde du travail, et qui — c'est mon hypothèse — ne propose pas une alternative au quotidien et à ses perspectives de (no) futur.

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L'une des armes du "crime" :
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et même quelques mètres plus loin…
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photos © kl loth 2010

lundi, 26 juillet 2010

Le cône de Lilian Bourgeat et l'usine…

Et puisque Michel Jeannès évoquait dans un commentaire récent les cheminées d'usine à propos du "cône de chantier" de Lilian Bourgeat installé depuis la fin juin 2010 sur le campus de la Doua à Villeurbanne… voici la sculpture en situation à côté d'une ancienne usine du site.

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© kl loth 2010

 

22:14 Écrit par kl loth dans art public, Lübecker Hütchen, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (4) |

samedi, 10 juillet 2010

Coexistence (Alix Cléo Roubaud)

"[La rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur la table de dissection]

La photographie n'est pas la table de dissection mais la rencontre.

5.4.1. La coexistence en un même lieu à un même moment représente presque la moitié des photographies ; et ceci aujourd'hui alors qu'il ne reste presque plus de surréalistes vivants ; cette photographie est l'inventaire d'accidents heureux ou incongru ; elle naît de la tératologie de la vie quotidienne."

(Alix Cléo Roubaud, Journal (1979-1983), éd. du Seuil, coll. Fiction & Cie, 2009, p. 227 ; 1ère éd. 1984)

22:31 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) |

mardi, 06 juillet 2010

Premières dégradations de l'œuvre de Lilian Bourgeat

"Celui qui voit tout en grand, qui fait peur, impressionne et nous envoie dans un autre univers, celui de Gulliver !!!"
(présentation trouvée sur la
page facebook consacrée à Lilian Bourgeat)

Je me demandais combien de temps l'œuvre récemment installée sur le campus de la Doua à Lyon/Villeurbanne allait rester intacte… apparemment quelque chose comme huit ou neuf jours.
Deux graffitis sont apparus, plutôt orduriers (je vous laisse juger).
L'art et le vandalisme… une longue histoire !

En fait la "citation de Georges Abitbol" est une référence à La Classe américaine ou Le Grand Détournement (1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette), un film détournant de nombreuses archives de la Warner, inspiré par Citizen Kane, et où l'expression "monde de merde" tiendrait le rôle du sybillin "Rosebud".

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Les photos ont été prises au flash, à la tombée de la nuit… Le blanc réfléchissant de l'œuvre se révèle inégalement appliqué.

© kl loth 2010

dimanche, 27 juin 2010

Deux cônes de chantier !

Quelqu'un s'est visiblement amusé à confronter l'original et sa reproduction, afin de faire jouer les rapports d'échelle !
Pertinent !

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photos © kl loth 2010

Le cône de chantier

Une nouvelle sculpture vient d'être installée à proximité de la Bibliothèque Marie Curie, sur le campus de l'INSA à Lyon.
C'est la reproduction surdimensionnée d'un cône de chantier (ou cône de Lübeck). Elle s'insère harmonieusement dans l'environnement, tant par sa forme que par son évocation du travail.

En l'absence d'informations sur l'auteur, j'ai tout d'abord pensé qu'il s'agirait d'une œuvre d'Étienne Bossut, qui moule, reproduit fréquemment des objets du quotidien, dont des bidons ou des cabanes de chantier (que l'on peut voir par exemple sur un rond-point de Villeurbanne). Mais il ne modifie pas la taille des objets…

On peut penser également à Claes Oldenburg, qui reproduit des objets du quotidien à une échelle géante, mais c'est peu probable car ses œuvres ont un caractère ludique plus affirmé, et sa côte sur le marché est particulièrement élevée.

Après renseignements pris par Michel Jeannès — que je remercie chaleureusement —, l'auteur est trouvé : c'est Lilian Bourgeat ! L'artiste est effectivement coutumier des reproductions gigantesques d'objets quotidiens.

La bibliothèque vient d'être construite, et les programmes de construction d'ouvrages publics prévoient obligatoirement qu'un pour cent du budget soit consacré à la création ou à l'achat d'une œuvre d'art.
Est-ce dans ce cadre que cette œuvre a été réalisée ?
(cf. "1% artistique")

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photos © kl loth 2010