vendredi, 18 juin 2010
Une autre bête !
Un nouvel animal fort étrange, Le Dragon, créé par Niki de Saint-Phalle, s'installe sur le parvis de la gare de Metz…
10:31 Écrit par kl loth dans art public, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : art, art public, sculpture, mosaïque, art contemporain, nikki de saint-phalle, niki de saint-phalle |
mercredi, 26 mai 2010
Centre Pompidou-Metz
© kl loth 2010
À suivre…
22:30 Écrit par kl loth dans formes & couleurs, Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : metz, centre pompidou metz, architecture, shigeru ban |
jeudi, 20 mai 2010
Are you human ? (Aram Bartholl)
Aram Bartholl, artiste, a réalisé un travail intéressant sur les "captcha" ("capture" ?), les codes images de lettres et chiffres mélés destinés à prouver que c'est bien un humain qui écrit, et non un robot (!)…
(d'après Alexandre Hervau, "Êtes-vous humain", liberation.fr, 20/05/10)
13:40 Écrit par kl loth dans en revenant de l'expo (de la conf. etc.), rôle et place de l'art, street art | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art, art contemporain, web, code, aram bartholl |
mercredi, 28 avril 2010
Lyon / Metz-Pompidou…
14:32 Écrit par kl loth dans Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) |
lundi, 26 avril 2010
Tous à Metz !
Affiches vues à Villeurbanne le 25/04/10
18:44 Écrit par kl loth dans Metz encore, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : metz, centre pompidou metz, publicité, affiche, villeurbanne |
jeudi, 22 avril 2010
Les fissures (François Bon)
"On a devant soi les interviews, la masse des témoignages, des photographies existant par milliers […]. On réécoute les musiques. Il faut décortiquer les carapaces, ouvrir les silences, pour approcher ce qui tiendrait de ce qui tous nous relie : les hasards et le destin, l'arbitraire où parfois on se jette sans savoir ni pourquoi on le fait, et qui rétrospectivement se révèle nous avoir révélé à nous même. Cette tâche, la littérature y a trouvé depuis toujours son essence ou son terrain, parce que ce qui va d'un être à un autre c'est le langage, et que sa fonction est d'ouvrir le langage, d'en faire diffracter les transparences, et qu'alors, renvoyant à celui qui l'énonce, elle laisse un instant à cru ou à nu ce vieux mystère humain, qui nous fait marcher avant.
[…]
Je n'y crois pas à l'écriture rock : mon instrument est aussi vieux que le leur, corde frottée ou pincée, ou la voix, ou la percussion, la langue n'a d'affinité qu'avec la sculpture.
[…]
Ce qu'elle peut et doit, la langue, c'est chercher l'homme.
[…]
Et comment on peut sur eux construire une vie […]. On n'entre dans un récit que lorsqu'il rouvre vos plaies personnelles. On n'écrit jamais sur les autres, on ne peut écrire que de soi.
[…]
Il n'y a pas de littérature rock. Il y a entrer, avec la littérature aussi, dans les principales secousses du monde, et chercher. Et tant pis si les fissures vous contaminent."
(François Bon, Rock'n roll. Un portrait de Led Zeppelin, Albin Michel, 2008, pp. 105-110)
C'est bien plus qu'un livre sur l'histoire de Led Zeppelin, François Bon y parle du travail de création, de la musique, de l'écriture… à travers une approche très concrète, une construction soignée du récit.
00:57 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, musique, rock, écriture, soi, monde |
mercredi, 14 avril 2010
Un nouveau coup de gueule de Monsieur Bouton
00:54 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, ville, urbain, espace public |
dimanche, 07 mars 2010
Dinde froide (résidence d'artistes à Berlin)
Parmi les nombreuses informations concernant l'actualité artistique que je reçois chaque jour, un mail intitulé Cold Turkey - An Invitation a attiré mon attention. En effet, Cold Turkey (dinde froide) est le terme de slang désignant l'arrêt brutal de drogues ou d'alcool*.
Dans le monde de la culture, il est de plus en plus courant d'inviter des artistes, écrivains etc. à résider quelque temps dans un lieu précis, afin à la fois de permettre à ceux-ci de bénéficier de l'intérêt éventuel de ce lieu, et souvent de meilleures conditions de vie, et au lieu concerné de profiter d'une plus-value créative.
Selon le lieu, les sources de financement, de très nombreuses configurations de résidence sont possibles : durée de la résidence, hébergement, atelier, matériel et matériaux, prise en charge de la production d'œuvres, présence de collègues, thème de travail éventuellement imposé, possibilité d'exposer à l'issue de la résidence… En contrepartie le plus souvent de la réalisation d'un travail effectif, et souvent d'un travail de médiation vis-à-vis de publics plus ou moins ciblés, plus ou moins en difficulté. (les conditions de la résidence peuvent être peu idylliques).
Le projet Cold Turkey se déroulera à Berlin à l'Hotel Marienbad, sous l'égide du KW Institute for Contemporary Arts, et s'adresse aux artistes, critiques, organisateurs d'exposition et autres professionnels de l'art. Il s'agit ni plus ni moins que d'une cure de désintoxication en toute confidentialité et anonymat, encadrée par du personnel médical hospitalier. Pas d'exposition, pas de promotion, bien évidemment.
Ce projet est l'œuvre de deux curateurs, Benjamin Blanke et Claudia Kapp, eux-mêmes également artistes. Je n'ai pas trouvé davantage d'information, car tout cela reste très énigmatique. Il y a probablement un jeu avec le double sens du terme residency, comme c'est le cas en français avec le mot "stage", pudiquement utilisé pour justifier des absences au travail pour cause de cure de désintoxication.
(residency = a period of specialized medical training in a hospital; the position of a resident, selon Dictionary, application Apple installée sur mon ordinateur)
Au delà de ce jeu de mot, je suppose que le projet est susceptible d'être intéressant pour les personnes concernées, en ce qu'il permettra des échanges autour de problèmes spécifiques à la pratique artistique, dans son lien avec la toxicomanie, notamment lors des séances de groupes de parole.
* Dans le cas de l'alcool, une surveillance et un traitement médicaux s'imposent, car l'arrêt brutal de cette substance comporte un risque de décès.
COLD TURKEY – AN INVITATION (Call for Applications)
From April 1st to 30th, 2010 a drug detox residency will be offered.
Artists, curators, critics and all those professionally related to the arts are invited to apply.
The Hotel Marienbad suite offers a confidential retreat secluded from the public eye.
Your drug detox will take place under therapeutic guidance and medical care.
Privacy and anonymity will be respected throughout the entire process.
Medical and therapeutic care provided by Gemeinschaftskrankenhaus Havelhöhe, Berlin.
Please contact us prior to March 28th, 2010 at contact@hotelmarienbad.com
All correspondence will remain confidential.
A project by Benjamin Blanke & Claudia Kapp
KW Institute for Contemporary Art
Hotel Marienbad
Auguststr. 69
D-10117 Berlin
http://www.hotelmarienbad.com
http://www.kw-berlin.de
14:32 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : drogue, désintoxication, art, projet artistique, berlin, cold turkey, hotel marienbad, kw institute for contemporary art, artistes en résidence |
jeudi, 04 mars 2010
Michel Jeannès aux CHANTIERS DE LA CULTURE EN RHÔNE-ALPES
"Europe Ecologie lance "les chantiers de la culture en Rhône-Alpes" le 6 mars à Lyon
à partir de 14h00 au Ninkasi, 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7, métro stade de Gerland
Construisons ensemble une autre dynamique culturelle ! La liste Europe Ecologie vous invite à participer à la refondation d’une politique artistique et culturelle régionale plus solidaire autour de valeurs partagées : démocratie, création, diversité, citoyenneté, coopération et développement durable.
[…]
14h30 - 3 chantiers pour la co-construction d’une politique culturelle (orientations, mise en oeuvre, expertise et évaluation) pour de nouveaux enjeux qui répondent aux défis contemporains.
Chantier 1 : Création et permanence artistique, diversité et droits culturels. Animation : Catherine Herbertz, conseillère régionale, Sylviane Goy, (Les Verts) Interventions : Jean Caune, professeur émérite Université de Grenoble, Michel Jeannès, collectif La Mercerie, Alain Lovato, Président de la MAPRA, LeiIa Bencharif, tête de liste Europe Ecologie Loire, membre du GRAIC (groupe de réflexion et d’action interculturelle).
[…]
Chantiers 3 : Médiation, éducation artistique, éducation populaire et pratiques amateurs. Animation : Christine Bolze, directrice du Centre Enfance Arts Langages, Boris-Numa Damestoy, Europe Ecologie Interventions : Alain Manac’h, responsable national d’un mouvement d’éducation populaire et Cécilia de Varine Présidente de l’Association « Médiation culturelle », Frédéric Prelle, délégué régional des MJC […]"
(Cf. information complète sur le site des Verts de Villeurbanne)
Commentaire de Daily Life : On ne peut que se féliciter qu'un parti politique s'intéresse de près à la culture : il était temps !
À suivre attentivement donc.
01:19 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel jeannès, la mercerie, art, culture, europe écologie, rhône-alpes |
lundi, 22 février 2010
La vigilance de Monsieur Bouton
Michel Jeannès, le chargé de projets artistiques du collectif La Mercerie, est probablement familier aux lecteurs de ce blog. Intervenant depuis plus de dix ans à la Duchère à Lyon, il a été surnommé "Monsieur Bouton" par les habitants du quartier en question. En effet, partant du plus petit objet culturel commun, le bouton, il a suscité de nombreux témoignages d'habitants, mettant au jour un important matrimoine méconnu.
Désormais il met fin à cette expérience (en ce qui concerne la Duchère) et en explique les raisons dans un article paru dans Le Progrès du 18 février 2010. Cette prise de position touche fondamentalement à la place de l'art dans notre société. À lire attentivement !
(cliquer pour voir en plus grand)
22:28 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, art contemporain, rôle de l'art, société, cité, citoyenneté, quartier, monsieur bouton, michel jeannès |
jeudi, 11 février 2010
À poil l'artiste !
À poil Pinturault !*
Euh… à poil Ben !
Cette publicité aguicheuse annonce la prochaine exposition rétrospective consacrée à l'artiste Ben Vautier, jeune monsieur de 74 ans, au Musée d'art contemporain de Lyon, à partir du 3 mars prochain.
Cette exposition qui sera la plus importante jamais consacrée à cet artiste devrait permettre de découvrir tant de choses que la comparaison avec une mise à nu est proposée.
Le terme de strip-tease renvoit à la fois au monde de la publicité (le teasing…), à la séduction, et à une métaphore de beaucoup de pratiques artistiques.
Il y a par définition une dimension exhibitionniste chez l'artiste, puisque exhibition est le mot anglais pour "exposition".
Et la pratique artistique, du moins lorsqu'on s'y implique vraiment et que l'on travaille à partir de soi, est une sorte de mise à nu, souvent une mise en danger…
Parfois aussi la mise à nu est à comprendre au sens littéral, physique… il y a de nombreux exemples.
La métaphore du strip-tease m'interpelle… Lors du passage de mon diplôme de fin d'études aux Beaux-Arts (DNSEP), qui était alors une heure environ de huis-clos avec plusieurs examinateurs, l'un d'eux avait employé ce terme (était-ce à cause du contenu des "cahiers-journaux" ?)
Quant à la mise à nu physique, j'y avais aussi cédé lors de la publication du premier Cahier de Leçons de Choses, sans me poser de questions, pour le fun.
En tout cas, c'est un terme bien choisi, car il rappelle que la "mise à nu" dans le contexte créatif, doit être mise en scène à l'attention d'autrui, et maîtrisée, pour permettre à l'artiste de surmonter sa mise en danger (vaste programme).
* Oh les vilains !
22:47 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, art contemporain, ben, strip tease |
vendredi, 05 février 2010
"I shop therefore I am"
Les publicitaires puisent souvent dans l'art contemporain leurs sources d'inspiration.
Cette fois-ci c'est l'art conceptuel, qui pourtant à l'origine était — entre autres raisons — motivé par la volonté de résistance à la merchandisation de l'art, qui est recyclé par une célèbre marque de vêtements.
Il s'agit d'un habile mix de références, où l'on reconnaît entre autres, les "statements" (énoncés) de Lawrence Weiner, ou le travail de Barbara Kruger, pourtant très critique sur la manipulation consumériste (pensons au "I shop therefore I am", c'est-à-dire "j'achète donc je suis").
L'art conceptuel est très controversé, car aride formellement. La marque semble viser un positionnement élitiste, et sous-entendre qu'acheter ses produits n'est pas un acte de consommation, mais un acte de résistance à… la société de consommation.
Bien sûr le message véhiculé par les statements est différent de celui de l'art conceptuel : il s'agit de marteler des directives comportementales, ici tout converge vers le fait "d'être chaud" (HOT), ce qui est renforcé par l'usage du rouge vermillon.
À noter aussi cette autre campagne de la marque : "BE STUPID", autre directive comportementale développée par une animation sur le site web. Ne soyez pas raisonnable, soyez stupide* !
L'intérêt d'inciter à des comportements impulsifs est évident : dépensez sans réfléchir, ben voyons ! Juste un vieux message, il n'y a que la forme qui se renouvelle un petit peu, en empruntant à l'art contemporain l'un de ses aspects historiquement les plus critiques envers la merchandisation : pour la marque, vendre, faire croire à une attitude rebelle, exercer une influence en profondeur sur les comportements, en bref le bénéfice total : avoir le beurre et l'argent du beurre !
* on peut voir là aussi un parallèle (perverti encore une fois) avec le thème de l'idiotie dans l'art contemporain.
Cf. Jean-Yves Jouannais, L'Idiotie, Beaux-Arts Magazine livres, Paris, 2003, ISBN 2-84278-431-6.
(1) The artist may construct the piece.
(2) The piece may be fabricated.
(3) The piece need not be built.
Each being equal and consistent with the intent of artist, the decision as to condition rests with the receiver upon the occasion of receivership.
(1) L'artiste peut construire la pièce (= l'œuvre)
(traduction de kl loth)
14:54 Écrit par kl loth dans comportements…, de visu, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : art contemporain, art conceptuel, détournement, influence, publicité, consommation, comportement, manipulation |
samedi, 26 décembre 2009
De Mudam ass schéin !
(= Le Mudam - musée d'art moderne Grand Duc Jean, Luxembourg - est beau)
Nouvelle petite promenade à Luxembourg-Ville ce 17 décembre 2009, cette fois-ci pour découvrir le Musée d'Art Moderne Grand Duc Jean, ouvert depuis 2006 seulement…
Il fait environ moins quatre degrés, et la lumière est très belle. Le bâtiment, contruit par Ieoh Ming Pei sur les vestiges d'une forteresse construite par Vauban, a belle allure.
Mais à l'intérieur, force est de constater que l'architecture capte fréquemment le regard, au détriment souvent des œuvres présentées, qui sont comme écrasées.
Je pense alors aux travaux pertinents de Daniel Buren, en lutte pendant longtemps contre l'instrumentalisation des œuvres par les organisateurs des expositions…
(cf. Daniel Buren, Les Écrits (1965-1990), textes réunis et présentés par Jean-Marc Poinsot, CAPC Musée d'Art Contemporain de Bordeaux, 1991, France, 3 tomes)
Les œuvres d'ailleurs, me déçoivent un peu, trop formalistes à mon goût. Il faudra que je revienne une autre fois, voir d'autres expos, pour me faire un jugement plus étayé.
On est loin des œuvres montrées cette année à la Biennale d'art contemporain de Lyon (Le Spectacle du quotidien), fortement ancrées dans la vie des gens et leurs préoccupations.
Et cela n'a pas grand chose à voir non plus avec ma sensibilité pour l'affectif, l'autobiographique, et le vécu de la ville au quotidien…
L'œuvre la plus spectaculaire et réussie est une chapelle gothique de l'artiste belge Wim Delvoye, installée de façon permanente. Wow !!!
Tout ou presque y est évoqué : l'héritage culturel (architecture et ornementation gothique), magistralement détourné, le socio-économique (utilisation de l'acier corten), l'image médicale, la mort, le sexe… et l'humour !
Dans la plus grande salle, une médiatrice conte une sculpture au "firmament" de la verrière à un groupe de jeunes enfants, visage passionné, ton captivant. Je n'ose rester à écouter, malgré ma curiosité pour découvrir les mots que fournit la langue luxembourgeoise pour commenter l'art ("Konscht").
03:18 Écrit par kl loth dans promenade touristique, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mudam, luxembourg, musée, art, art contemporain, architecture, ieoh ming pei |
jeudi, 10 décembre 2009
Superflou ! (2)
Daily Life vous l'avait annoncé le mois dernier, la galerie Roger Tator préparait Superflou sur le parking du Jardin d'Amaranthes, à Lyon 7e.
C'est l'artiste Benedetto Bufalino, en résidence pour trois mois à la galerie, qui a mis en scène un véritable drive-in insolite (oserai-je dire déjanté ?), d'où l'on peut contempler les projections d'une quinzaine de vidéos sur le thème du flou, dans l'habitacle sonorisé de voitures peintes dans la couleur de l'enclos du jardin.
La pluie étant de la partie en ce soir du 7 décembre, les pare-brises recouverts de gouttes d'eau ne laissent filtrer que des images encore bien plus floues, malgré les efforts de l'équipe organisatrice, qui fait ce qu'elle peut à l'aide de raclettes, pour dégager la vue.
Pendant 10 années la galerie Roger Tator a proposé le parcours Superflux en marge de la Fête des Lumières à Lyon, sans bénéficier d'une reconnaissance municipale à la hauteur de la qualité des propositions des nombreux artistes invités, malgré un budget de "bouts de chandelles".
03:08 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : galerie roger tator, superflou, fête des lumières, lyon, lumière, art, art contemporain |
mardi, 08 décembre 2009
Superflou ! (1)
En marge de la Fête des Lumières à Lyon, la galerie Roger Tator (7e arrondissement) propose Superflou.
Là rien de tape-à-l'œil attrape-touristes, mais des projets artistiques réalisés grâce à une économie de bouts de chandelles, ce qui est de circonstance dans le contexte de cette fête caractérisée à l'origine par d'innombrables lumignons posés sur les rebords des fenêtres de la ville.
Une radicale simplicité conjuguée à beaucoup d'inventivité… Surprise et émerveillement !
Les voitures aux lumières clignotantes relient les deux pôles de Superflou : le "DRIVE IN vs SUPERFLOU" et l'œuvre de Marc Fornes présentée dans la galerie Roger Tator : N/EDG, mise en lumières et en sons par EXYZT.
23:38 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, art contemporain, lumière, superflou, galerie roger tator, fête des lumières, lyon |
dimanche, 25 octobre 2009
À ceux qui le méritent (Bernar Venet)
"[…] Le marché n'est pas la chose la plus importante pour un artiste ; le marché est juste secondaire. L'activité la plus importante pour un artiste est de créer de l'art. Mais il est vrai qu'aujourd'hui, le monde de l'art est tel qu'il faut vendre ses œuvres. Je dis toujours que l'art ne devrait pas être vendu, il devrait être donné, offert à ceux qui le méritent. Mais hélas, cela ne marche pas ainsi."
(Bernar Venet, interviewé par Marek Claassen, artefacts.net, 3/1/2008)
02:50 Écrit par kl loth dans au fil des lectures, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bernar venet, art contemporain, art, marché de l'art, don |
dimanche, 06 septembre 2009
Mobilisation pour le cinéma CNP Odéon ! (2)
Bien déprimant que cette fermeture probablement inévitable du CNP Odéon à Lyon, une salle de cinéma à la programmation "art et essai" de grande qualité, avec grand écran et confort correct.
Ce n'est pas le premier lieu culturel à fermer, cette fermeture sera suivie probablement d'autres… La question de quitter Lyon dans le futur commence à se poser.
J'ai passé la première partie de ma vie dans une petite ville de province (Metz), à l'offre culturelle pauvre et une vie artistique resteinte. Cela s'est d'ailleurs dégradé là-bas en ce qui concerne le cinéma, depuis la fermeture il y a déjà longtemps du Pax…
D'ailleurs Metz, j'ai quitté, dès le premier jour où cela me fut possible.
Je ne voudrais pas retrouver ces conditions de vie à Lyon. Que faire ?
Comment éviter que les aléas du marché et les agissements de patrons-voyous privent de l'accès à une culture de qualité ?
Mon meilleur souvenir, alors que la salle n'était pas encore rénovée et s'appelait alors CNP Grôlée (1986 ?) : la diffusion des 11 épisodes du Heimat d'Edgar Reitz, film fleuve sur la vie d'une famille et d'un village allemand pendant plusieurs décennies…
À lire, la lettre ouverte de l'association Les Inattendus sur la situation des CNP : CNP_LettreouvertedesInattendus.pdf
15:38 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, fermeture, culture, action |
samedi, 05 septembre 2009
Mobilisation pour le cinéma CNP Odéon !
Gros souci, gros scandale à Lyon : la principale salle de cinéma art et essai de la ville, où l'on pouvait encore voir les films sur grand écran et correctement assis, a été fermée pendant les vacances d'été par un patron-voyou. Zou… vidée de ses fauteuils et de son matériel de projection.
Des salariés spoliés de leur emploi… Mais aussi les amateurs, privés de la possibilité de voir de bons, voire de très bons films.
Certes, nous étions privilégiés d'habiter Lyon par rapport au désert culturel que subissent de nombreuses villes.
Il est inadmissible que l'accès aux œuvres, à la culture, soit laissé aux aléas du marché, au bon vouloir de patrons.
La culture est un service public et devrait être protégée.
Une journée de mobilisation est prévue le samedi 5 septembre.
Les employés du CNP occupent le CNP Odéon depuis ce jeudi après-midi et jusqu’à samedi en continu (jours et nuits). Ils ont besoin de votre soutien logistique ( repas, boisson, couvertures ) et amical. N’hésitez pas à passer les voir.
Le Collectif de Soutien aux CNP
les employés des Cinémas CNP
et l’Association Les Inattendus
organisent
Une journée de mobilisation et de protestation contre les conditions de fermeture de l'Odéon, et de soutien aux CNP et à leurs employés
Samedi 5 Septembre 2009 à partir de 9h30
RDV Place des Terreaux – Lyon 1er
13h : début des projections de films au CNP Odéon jusque tard dans la nuit
(Compte tenu de la disparition des fauteuils, pensez à apporter des coussins)
Les employés des CNP et l'association « Les Inattendus » organisent le SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2009 une journée de protestation contre les conditions de fermeture de l'Odéon, et de soutien aux CNP et à leurs employés. Rappelons qu'en plein mois d'août et congés des employés, sans qu'aucun d'eux n'aient été prévenus, la salle a été vidée de son matériel de projection (expédié par Galeshka Moravioff, PDG des CNP depuis 1998, dans une de ses salles marseillaises), de ses fauteuils et de tout ce qui pouvait y avoir quelque valeur.
Le 5 septembre, nous vous donnons rendez-vous PLACE DES TERREAUX à partir de 9H30.
Afin que cette journée soit à la mesure de l'indignation suscitée par la fermeture de l'Odéon et de l'inquiétude ressentie pour le sort des deux autres sites des CNP ainsi que des personnes qui y travaillent, et qu'elle constitue une manifestation marquante et efficace de cette indignation et de cette inquiétude, il faut évidemment qu'elle regroupe un nombre aussi important que possible de participants !
D'autant que, plus généralement, c'est la question de l'existence de cinémas indépendants dans la Presqu'île lyonnaise, mais aussi la pérennité à Lyon de la diffusion de tout un pan du cinéma (qui ne se cantonne pas à l'Art et essai dit « porteur ») que pose cette triste affaire.
Nous en appelons à votre confiance : de concert avec les employés, nous allons tout faire pour que cette journée soit à la fois dynamique, mémorable ET cinéphile ! A la stupéfaction qu'a provoquée la fermeture abrupte de l'Odéon, nous tenterons de répondre par de très heureuses surprises, qui soient à la hauteur de l'amour et de l'admiration qu'on peut porter au travail de transmission cinématographique des CNP.
Nous insistons sur le fait que cet événement se déroulera sur la journée entière, aussi nous vous invitons à la réserver pour celui-ci.
Un repas collectif aura lieu à midi : merci de bien vouloir y contribuer en boissons et/ou nourritures terrestres ! Par ailleurs, chacun pourra librement participer aux frais de la journée.
En attendant, vous pouvez émarger au comité de soutien créé par les employés des CNP en vous rendant sur l’un des deux sites encore en activité : le CNP Terreaux (40 rue Président-Edouard-Herriot Lyon 1er, Métro Hôtel de ville) ou le CNP Bellecour (12 rue de la Barre Lyon 2ème, Métro Bellecour). Si vous ne pouvez pas vous y rendre avant le 5 septembre, voici l’adresse du comité, à laquelle vous pourrez laisser vos nom, prénom, adresse postale et électronique, message de soutien :
collectifsoutiencnp@gmail.com <mailto:collectifsoutiencnp@gmail.com>
MERCI DE DIFFUSER CETTE INFORMATION AUSSI LARGEMENT QUE POSSIBLE !
Le Collectif de Soutien aux CNP, les employés des cinémas CNP et l'association Les Inattendus.
Contacts
collectifsoutiencnp@gmail.com
www.soutenirlescinemascnp.org
03:22 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cnp lyon, fermeture, culture, patron-voyou |
mercredi, 19 août 2009
Manifeste des Présumés Coupables
Les poursuites contre les organisateurs de l'exposition Présumés innocents, consacrée à l'art et à l'enfance, ayant eu lieu au CAPC de Bordeaux en 2000, ne sont toujours pas abandonnées. Les deux commissaires d'exposition ainsi que l'ancien responsable du CAPC sont renvoyés en correctionnelle.
Je n'avais pas vu cette exposition, mais j'avais acquis le catalogue. Le contenu ne m'en a jamais semblé choquant.
Il me semble primordial que l'art puisse aborder tous les sujets. Et que l'on n'oublie pas que les œuvres sont des outils de réflexion.
Par la censure, le risque n'est-il pas de faire régresser encore plus la pensée et la création ?
Cf. mon précédent billet de 2006 : "Présumés innocents" - Pétition pour la liberté de l'art.
MANIFESTE DES PRESUMÉS COUPABLES
Nous sommes profondément surpris et choqués par l’annonce du renvoi devant le Tribunal correctionnel de Bordeaux de Marie-Laure Bernadac, Henry-Claude Cousseau et Stéphanie Moisdon, poursuivis depuis 2000 dans le cadre de l’exposition Présumés Innocents (au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux) alors que le Procureur de la République a requis un non-lieu en mars 2008.
Au vu de la liste des pièces incriminées (Elke Krystufek, Gary Gross, Ines van Lamsweerde, Cindy Sherman, Nan Goldin, Ugo Rondinone, Marlène Dumas, Paul McCarthy, Carsten Höller, Robert Mapplethorpe, Eric Fischl, Mike Kelley, Matt Collishaw, Christian Boltanski, Cameron Jamie, Joseph Bourban, Wolfgang Tillmans), il s’avère que nous avons maintes fois montré ou reproduit ces mêmes œuvres ou des productions identiques, et que dans le cadre de notre profession nous entendons légitimement pouvoir continuer de le faire.
Ces poursuites sont fondées sur une seule hypothèse : ces œuvres auraient pu, comme le souligne le réquisitoire, être vues par des mineurs, ceci malgré tous les dispositifs d’avertissement soigneusement mis en place.
Faudra-t-il donc désormais priver notre jeunesse d’un accès à la culture contemporaine, alors même que la présence d’un mineur dans une exposition est généralement encadrée par ses parents ou des professionnels de l’enseignement ? Qui décidera alors de ces mesures de contrôle et de la limite du montrable ?
Faut-il considérer que les images de l’art sont dangereuses ou plus dangereuses que celles qui circulent librement dans la presse et les médias ?
Ce procès, unique en France, est une atteinte à la création contemporaine. Il touche plus fondamentalement nos fonctions, nos responsabilités, nos droits et nos libertés. La disproportion et le coût de l’appareil judiciaire en regard de l’absence de délit, ainsi que l’instrumentalisation de l’enfance opérée par une association supposée la protéger, sont autant de signes d’une dérive qui nous inquiète, que nous estimons indigne de la France et de sa politique culturelle.
Nous, responsables d'institutions de l'art et de structures d’expositions, diffuseurs, éditeurs, artistes, intellectuels sommes solidaires de nos collègues mis en examen, et demandons en conséquence à être pareillement jugés.
À signer, si vous le voulez bien, ici.
03:22 Écrit par kl loth dans politique, rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, enfance, présumés coupables, présumés innocents, bordeaux |
jeudi, 11 juin 2009
L'avenir du CAP de Saint-Fons garanti par son maire
Voici les dernières nouvelles, plus optimistes, concernant l'avenir du centre d'arts plastiques de Saint-Fons, suite à une pétition signée par 2560 personnes, suite à l'action du collectif S.O.S. CAP ! SAINT-FONS :
"Chers signataires et soutiens du CAP de Saint Fons,
comme convenu, nous vous tenons informés de l'évolution de la situation.
Nous avons rencontré Madame Demontes, maire de Saint Fons, lundi 18 mai.
Cette réunion d'environ 3/4 d'heure a été l'occasion pour elle de réaffirmer qu'elle souhaitait le maintien de ce centre d'art en tant que structure culturelle à part entière, avec un lieu efficace muni d'espaces d'expositions.
Elle a pu nous confirmer le projet d'installation du CAP sur le plateau des Clochettes dans un ancien LEP. Anne Giffon, la directrice du CAP qui était présente a déclaré que l'endroit et les espaces qu'elle a pu voir semblaient appropriés aux actions artistiques qu'elle projette.
Nous avions deux incertitudes :
1- le classement ERP ("Etablissement Recevant du Public") du bâtiment
2- l'horizon 2011 (2 ans sans lieu d'exposition nous semblent rédhibitoires)
Nous avons reçu ces deux réponses :
1- le bâtiment n'a pas été déclassé. Il conserve donc son statut ERP sans modification.
2- avant l'installation définitive, Madame Demontes propose d'ouvrir un espace provisoire pour le CAP dans le même bâtiment dès le premier semestre 2010.
Nous entrevoyons donc l'avenir du CAP de manière plus optimiste, mais nous resterons vigilants. Il reste en effet quelques points pas tout à fait éclaircis (maintien des budgets alloués notamment).
En tout état de cause, nous continuerons de vous informer, voire de vous alerter, conscients que vos signatures ont pesé dans le dialogue qui s'est ouvert.
A bientôt, aux nouvelles."
(reçu le 2 juin 2009)
23:25 Écrit par kl loth dans rôle et place de l'art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : saint-fons, centre d'arts plastiques, art contemporain |