Halloween's not dead ! (2)

Halloween's not dead !
La preuve :

Graff à la Croix-Rousse, Lyon

Une vitrine à Lyon :

D'autres vitrines à Metz et Montigny

Et une devanture de pub (fermé)…

© kl loth 2009

L'image ultime

J'ai voulu retrouver des photos que j'avais prises à Berlin avant la chute du mur… j'ai cherché parmi les photos non triées… et eu le déplaisir de tomber sur nombre de photos de C., une relation qui a duré environ cinq ans. Presque sept ans plus tard, cela me gêne d'avoir chez moi les photos d'une personne devenue totalement étrangère. Je les détruis donc laborieusement au destructeur d'archives.

C'est la première fois que je détruis les photos de quelqu'un. Jusqu'à présent cela ne s'était pas imposé.
Le fait de la colère ? Non. Simplement le constat de trop d'hétérogénéité, de l'absence de vie sociale commune, de réalisations communes.
Des critères qui comptent.

Ce qui reste ? Surtout comme un trou dans ma vie, une zone vide…
Cela [me] fait penser à la forme des corps désagrégés par l'éruption volcanique de Pompéi, Herculanum : spectaculaire scène du Voyage en Italie de Roberto Rosselini, où l'on assiste au moulage en plâtre d'un de ces vides laissé par des corps.

© kl loth 2009

Tomber le masque !

La Poste de la Croix-Rousse à Lyon rénove ses locaux.
Un nouvel avertissement est apparu à l'entrée, certes plutôt justifié, nul ne souhaitant avoir affaire à un individu masqué, sauf au théâtre.
Mais curieusement, c'est un casque de moto intégral qui est représenté…

Berliner Mauer

Hier soir 19 octobre sur arte, un documentaire consacré à ce qu'est devenu le mur de Berlin, ouvert et tombé en 1989.
De nombreux panneaux sont conservés par des collectionneurs. Mais ils sont fréquemment peints et repeints : l'authenticité historique des graffs ne semble guère respectée !
("Où est passé le mur de Berlin", Elke Sasse et Stefan Pannen, diffusé sur arte le 19/10/2009)

J'ai pour ma part pris un certain nombre de photos du mur lors de mes séjours là-bas.
J'ai déjà publié plusieurs fois ma préférée, dans les Cahiers de Leçons de Choses tout d'abord, lors d'un numéro consacré à Berlin.
Puis j'ai intégré cette photo dans l'exposition pour la Cave Littéraire, à l'occasion d'une lecture d'Hubert Lucot. Elle est archivée sur kl-loth.com.

La revoici, pour la première fois sur Daily Life !

"parole" © 80 srelheid R'dam

photo © kl loth 1982

Se lâcher !

Pour Frasby (et pour mes lecteurs)

Manège X-Factor, "Vogue aux Marrons", Lyon Croix-Rousse, le 14 octobre 2009

Double bind

Les termes de double bind, double contrainte ou encore injonction paradoxale se réfèrent à des communications, des situations dans lesquelles deux termes s'excluent l'un l'autre, ce qui est profondément perturbateur.

Cette vitrine de vêtements pour enfants en montre un exemple spectaculaire, avec des T-Shirts sur lesquels sont imprimés "Bébé Rebelle", "NEW BORN REBEL".
Traduction : "sois obéissant en étant rebelle", ou encore, "si tu n'es pas rebelle, tu n'es pas obéissant"… (et tu "fais de la peine" à tes parents)

Mais comment être à la fois rebelle et obéissant ?

Certes, on comprend bien que certaines personnes souhaitent que leur parentalité ne soit pas synonyme de soumission à un ensemble de normes sociales.
Mais de là à placer son enfant dans une situation contradictoire (oserai-je dire aporétique ?), insoluble ?
Bonjour les troubles psychologiques !

© kl loth 2009

Germanophobie

Sur un fond quasi pictural, une phrase probablement sybilline pour beaucoup : "Nike les Shmiths"…
Les "Shmiths" (sic), transcription anglicisée de Schmitd ou Schmitt, un nom de famille typiquement germanique, employé pour évoquer les forces dites "de l'ordre", comparées donc aux cruels et implacables nazis. CRS = SS, CQFD !
La guerre contre l'Allemagne nazie est finie depuis 64 ans, pourtant ce terme ressurgit avec ses connotations germanophobes.

Schmitt est un nom de famille également fréquent dans le nord-est de la France, c'est le nom de famille de ma mère.
Dans le passé, on faisait également usage du nom Fritz pour désigner les soldats de l'armée ennemie. Et c'était le nom de famille de ma grand-mère.
Déjà que beaucoup de Lorrains ont eu l'occasion d'être traités de "Boches" (dérivé du nom propre Bosch) lors de passages en France "de l'intérieur"…
J'ai pour ma part eu l'honneur du qualificatif de "nazi" ! No comments !

© kl loth 2009

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À réécouter (ou à découvrir peut être) : The Smiths, par exemple, "Big Mouth Strikes Again"…

Mains propres…

Si beaucoup de gens actuellement ont une attitude irresponsable face aux risques de maladies contagieuses, criant au complot de l'État et des laboratoires (ah l'inconscience de ceux qui sont rarement malades…), il faut bien constater que cette publicité pour un désinfectant des mains abuse de l'horreur. No comments…

© kl loth 2009

Terreaux Night

Sortir du cinéma (J'ai tué ma mère, de Xavier Dolan), faire un petit tour par la place des Terreaux et prendre quelques "Stimmungfotos" en cette soirée du 15 août…
Une place où je ne vais plus guère, trop empreinte d'une "vie antérieure", avec des habitudes au Café Leffe (redécoré depuis).

Le decay de l'œuvre de Daniel Buren et Christian Drevet s'aggrave encore, les fontaines ne sont plus en fonctionnement, le sol est devenu irrégulier et risque de faire chuter… (la honte en plein cœur de Lyon)

Un seul graff à photographier, juste un cœur cultivé en pot de "XIII", sur l'annexe de l'Hôtel de Ville.

Que faire dans l'indiférence du jour férié, en plein mois d'août ? Aller au Péristyle de l'Opéra, on l'on donne un concert de jazz ? Toutes les tables sont déjà prises, irrémédiable…

Les amis sont au loin. Faire des rencontres ? Je ne me sens pas d'affinités avec les passants…
Le monde IRL (in real life) semble hostile… Retourner vite fait m'activer sur l'ordi et le réseau !

Un passant déclare être "enculeur de moutons" (sic), le dira trois fois à ses deux acolytes…

(There ain't no cure for the summertime blues)

L'Hôtel de Ville

Le Palais des Beaux Arts

À restaurer d'urgence !!!

XIII

Seule surprise de la soirée, ce petit signe insolite sur la façade de l'Hôtel de Ville…

© kl loth 2009

POURTANT JE L'AIMAIS…

JE NE SAIS PAS CE QUI M'A PRIS,
POURTANT ELLE M'AIMAIT

JE NE SAIS PAS CE QUI LUI A PRIS,
POURTANT JE L'AIMAIS

La campagne 2009 contre les abandons d'animaux de 30 Millions d'amis, ici photographiée sur un quai de la gare de la Part-Dieu à Lyon, est poignante.
Au delà de la cruauté que représente l'abandon d'un animal, cette campagne revéille d'autres blessures…

L'AMOUR EST UN SENS UNIQUE

Cela fait un moment que je souhaite utiliser cette photo d'une inscription au pochoir vue Montée de la Grande Côte à Lyon… Peut être est-ce trop cliché pour m'inspirer ? À suivre, peut être…
Nénette, quant à elle, l'a très pertinement contextualisée (à voir ici).

Pour ma part (en attendant une éventuelle autre idée), je propose cette confrontation avec un panneau de circulation à double-sens, graffité. Certes, c'est moins romantique…

(vu le 26 juin 2009)

(vu le 6 mai 2007, jour de sinistre mémoire)

© kl loth 2009

Question de genre…

Voilà une affirmation qui s'affiche sur un morceau de sucre… je ne sais pas s'il existe aussi une version masculine, n'ayant pas revu de tels sucres.
Mais cette affirmation est-elle si évidente ?

Il me semble intéressant de constater qu'une exposition au Muséum-Aquarium de Nancy aborde la question du genre à l'intention d'un large public, à partir de 12 ans :
"Naître fille ou garçon /  Être une femme ou un homme / L’appartenance à l’une de ces catégories est-elle suffisante pour caractériser un individu ?"

HOMME – FEMME DE QUEL SEXE ÊTES-VOUS ?, jusqu'au 3 janvier 2010.

Je ne pense pas pouvoir m'y rendre. Mais l'on peut consulter le site internet de l'exposition, qui fournit également un dossier de presse : http://www.expositionhommefemme.eu/

Suivez la flèche… (un souvenir douloureux)

Vous le saviez peut être : les grandes flèches blanches qui subsistent sur des façades de maisons, indiquaient les locaux souterrains qui permettaient de se réfugier pendant les bombardements aériens.
Ce qui est étonnant, c'est que certaines de ces flèches, comme je l'ai vu récemment à Montigny-lès-Metz, subsistent. Ces façades n'ont donc pas été nettoyées depuis au moins soixante-cinq ans…

© kl loth 2009

Oxygène nous étouffe !

J'ai beau aimer particulièrement les espaces urbains et l'architecture moderne et contemporaine… néanmoins la Tour Oxygène actuellement en construction à Lyon me laisse sceptique.

Il restait une parcelle de terrain dans le quartier hautement rentable de la Part-Dieu. L'attrait du profit a inspiré cette nouvelle construction qui me semble inadéquate après le 11 septembre 2001 et en cette période de crise économique et de remise en question.
Ce n'est hélas pas la seule erreur architecturale dans ce quartier.

L'architecture c'est une occupation de l'espace, et ça se ressent avec tout le corps. Ici j'ai une sensation d'étouffement et d'anxiété.

Il y a quand même moyen de faire des photos intéressantes, à partir du jeu des lignes et volumes.
L'atmosphère un peu crépusculaire et le ciel plombé conviennent bien pour traduire l'impression ressentie.

Le bâtiment voisin semble écrasé.

Reflets dans une tour voisine (Swiss Life)…

À lire aussi, ce qu'en écrit Frasby sur son blog certains jours.

Et consulter le site de la Tour Oxygène…

© kl loth 2009

Quelques larmes…

"Ceux qui ne pleurent jamais sont pleins de larmes"

"Il ne servirait à rien de pleurer sans larmes…"

Cette dernière phrase (photographiée il y a deux ans) circule sur internet, le couteau y est souvent remplacé par un poignard.

Donc cette phrase n'a rien d'original…

Lieux communs…

photos © kl loth

La mort tapie dans un coin…

Vu dans les parties communes attenantes au logement d'une amie, cet élément d'une installation électrique d'un autre âge (un bloc de dérivation ?). Datant probablement de plus d'une cinquantaine d'années. Des années 30 ? 20 ?

EDF a fait le constat de non conformité aux normes en vigueur, mais ne peut intervenir qu'à la demande de la propriétaire, qui est une vieille dame assujetie à l'impôt sur la fortune (ISF), pingre, inconsciente et irresponsable. Pourtant entretenir ses biens lui apporterait probablement un meilleur équilibre entre revenus et patrimoine.
De surcroît nous ne sommes pas dans un quartier pauvre.

Espérons qu'un drame ne se produira pas un jour…

Aparté

One more lonely night in a stranger town…

Petite leçon d'anglais

Professor Loth précise qu'en anglais le mot graffiti s'utilise comme en italien : singulier = a graffito, pluriel = graffiti, sans "s".
Alors qu'en français on dit un graffiti, des graffitis.

Par contre, pour le mot solo, c'est le contraire : les Français respectent cette fois-ci l'usage italien, un solo, des soli. Et pour les Anglais, le pluriel de solo est solos.

Allez… un petit solo de batterie ?

Comme du lichen…

"Le jour les filles se rasent les jambes
La nuit elles rasent les murs"

(détail)

"comme du lichen"

Ça, ça me rappelle un graff dans l'escalier d'un quai de gare à Ingelheim (Allemagne, en 1991) : Mädchen Füsse stinken nach Käse… (les pieds des filles sentent le fromage)

Vestimentaire (Annette Jourde)

Je n'en ai pas fini avec le rose, je n'en ai pas fini avec les couleurs… car il y a tant à dire (et à voir) !
Annette Jourde m'a fait parvenir une de ses photographies, qui illustre tout à fait le rejet que peut provoquer cette couleur :

J'ai fait un travail en juillet sur l'habillement. Ça m'a rappelé une réponse (les personnes avant d'être photographiées répondaient à un questionnaire d'une trentaine de questions et j'en prenais une d'une façon totalement subjective. Je n'ai pas supprimé les fautes d'orthographe quand il y en avait)

Le titre du travail complet est
"VESTIAIRE DIS-MOI COMMENT TU T'HABILLES JE TE DIRAI QUI TU ES..."

Ce travail a donné lieu à une projection en boucle dans un festival d'art alternatif et est en train d'être monté en mini-film. Deux autres images sont visibles ici :
http://serendipities.over-blog.com/article-21200135.html

© Annette Jourde, 2008

(avec mes remerciements)